Dès qu’il a fallu procéder à des restrictions budgétaires, le secteur de la Coopération au développement a souvent été, sous les gouvernements précédents, victime d’« ajustements » conséquents. Qu’en est-il aujourd’hui ? Arnaud Zacharie, secrétaire général du CNCD-11.11.11, décode les réformes en cours et la vision qui les sous-tend. Entretien.
Le 22 décembre dernier, le nouveau gouvernement bruxellois adoptait son projet de « Contrat pour l'économie et l'emploi », un épais document qui servira de fil conducteur à la politique bruxelloise pour la durée de la législature. Emploi, économie, logement, formation, fiscalité, rénovation, environnement, développement de l'identité bruxelloise... toutes les intentions y sont, ou presque, pour revitaliser une Région dans laquelle les problèmes sociaux ne manquent pas. Le point sur ces nouvelles priorités.
Dans quelle mesure la technologie peut-elle modeler la société, dans quelle mesure la société peut-elle façonner la technologie ? Cette double question est sous-jacente à toutes les analyses des relations entre technologie et société. Le livre « La technologie, un jeu de société » (1) propose un bilan des analyses existantes, en s’appuyant sur de nombreuses recherches dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Quel modèle de développement pour Bruxelles ? Voilà sans doute une question un peu « bateau ». Si l’on écarte les propos de circonstance sur « une ville où il fait bon vivre » et autres slogans visant à « libérer le dynamisme des Bruxellois », peu d’analyses et de débats ont été mobilisés à l’occasion des élections du 13 juin. L’enjeu est néanmoins de taille face à une réalité bruxelloise fortement marquée par une polarisation sociale et un développement très contrasté.
Le tee-shirt ou les chaussettes achetés hier aux enfants n'ont-ils pas été fabriqués par d'autres enfants vissés à leur table de travail à l'autre bout de la planète ? Aujourd'hui, il est impossible pour les consommateurs que nous sommes de savoir. C'est pour lutter contre cet état d'ignorance que le socialiste flamand Dirk Van der Maelen a déposé en 1994 une proposition de loi visant à instaurer un label social. Huit ans et trois ministres de l'Économie plus tard, le texte de loi qui instaure le label social a enfin été adopté. Petit coup de projo sur une loi en vigueur depuis un an et au centre de nombreux débats…