Le « code de la rue » que la ministre de la Mobilité, Mme Isabelle Durant, a présenté en conseil des ministres constitue une révision de certains points du code de la route en faveur des usagers non automobilistes. Il s’agit d’un texte qui a déjà une longue histoire et plonge ses racines en mars 1988, à l’époque où l’ARAU organisa une « école urbaine » sur le thème « Du code de la route au code de la rue ».
Faut-il faire l’éloge de la mobilité ? Ou, comme le propose René Schoonbrodt, ancien président de l’Arau et d’Inter-environnement Bruxelles, en faire l’éloge... funèbre ? Depuis des années, ce dernier défend une thèse critique selon laquelle « moins on circule, mieux c’est ». Voici donc l’éloge de la fin annoncée du système actuel de mobilité, plus exactement encore de ce qui le sous-tend, la voiture particulière.
Du 21 au 29 septembre s'est déroulée la Semaine de la mobilité durable, un événement qui tente de promouvoir des modes de transport « alternatifs » à l'automobile particulière. Redécouvrir la marche à pied, le vélo, les transports en commun ou le co-voiturage : une initiative bien utile, surtout lorsqu'on fait le compte des nuisances générées par la croissance du trafic motorisé en milieu urbain.
Le thème du climat est fréquemment abordé dans les discussions sur l’avenir de notre planète. Réchauffement global, événements El Niño, vagues de chaleur, sécheresses ou inondations sont régulièrement l’objet de l’attention des médias. Que savons-nous du climat aujourd’hui ? Explications limpides, quoiqu’inquiétantes, du professeur Jean-Pascal van Ypersele, climatologue à l’UCL et membre du Conseil fédéral du développement durable.
À l’échelle de l’histoire humaine, et encore plus à celle de notre planète, la révolution industrielle n’occupe qu’une toute petite place. Elle n’a pas plus de 150 à 200 ans en Belgique, guère plus d’une trentaine d’années dans certains pays asiatiques. Et cependant, ce qui à l’échelle du temps long ne représente que l’équivalent de quelques secondes aura non seulement chamboulé de fond en comble les structures sociales, mais aussi rudement affecté l’équilibre écologique de la planète.
Pour s’acquitter de ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, chaque pays signataire du protocole de Kyoto peut recourir à diverses mesures d’efficacité énergétique. C’est l’objet de la liste de l’article 2 du protocole : les " polices et mesures " (1). En dehors de ces mesures internes, le protocole prévoit aussi différents mécanismes dits " de flexibilité ". Dans le jargon climatique, il s’agit des " ET, JI et CDM ". Explications.
La publicité, qui a envahi notre espace visuel et sonore, apparaît trop souvent comme un moteur de la surconsommation. Elle nous pousse parfois à adopter des produits peu favorables au développement durable. Il faut donc rester attentif aux dérapages. Démocratie analyse ces dérives et ébauche quelques pistes de solution à travers un dossier réalisé par le réseau éco-consommation.
Le monde du vivant nous est connaissable jusqu’aux intimes confins de ses subtiles architectures génétiques et moléculaires. La profusion des savoirs de la biologie laisse augurer des avenirs meilleurs mais les tentations monopolistiques et la monétarisation des connaissances veillent. Connaître ne peut suffire à qui veut posséder et vendre, quitte à rompre de fragiles équilibres de sagesse patiemment construits.
La hausse quasi ininterrompue du prix du pétrole depuis décembre 1998 a fait la une de l’actualité durant ces derniers mois. Face aux craintes exprimées par les ménages à faibles revenus qui se chauffent au mazout, ainsi que par les routiers, taximen et autres professions touchées, un apparent consensus fait valoir que le pétrole est trop cher et qu’il faut diminuer son coût. Une réponse qui paraît de bon sens. Et pourtant... Ce mois de novembre aura lieu une conférence ministérielle décisive sur le changement climatique. Entre le prix du pétrole et le gaz à effet de serre, il faudra bien que nos sociétés choisissent. Esquisse d’une étrange schizophrénie.
Les grandes villes sont au bord de la congestion. Les allergies et les maladies respiratoires dues à la pollution de l’air grimpent de manière inquiétante. La production de gaz à effet de serre par le secteur des transports contribue à mettre le système climatique terrestre en danger. Reconsidérer la politique de mobilité devient donc une question d’urgence. Selon Françoise Orban, professeur et directrice du département de Géographie aux facultés de Namur, cette congestion trouve son origine avant tout dans l’individualisme, l’éclat de l’habitat et la pratique de l’"autosoliste". Un mode de vie qui ne se change pas en quelques mois…