Il y a six ans, la crise économique a pris le monde de court et a causé une grave crise sociale. Depuis lors, le taux de chômage s’est littéralement envolé dans la zone euro, passant de 7,6 % à 12 % en 2014. Sur la même période, la Belgique a limité « exemplairement » la casse (de 7 % à 8,5 %). Par ailleurs, étant donné la durée de la crise, le chômage de longue durée aurait dû augmenter chez nous, comme cela a été observé dans la zone euro. Pourtant, il n’en fut rien. Décryptage d’un jeu de dupes 1.
De novembre 2013 à janvier 2014, la Fondation Travail-Université (FTU) a, à la demande de la CSC, consulté près de 1985 travailleurs sans emploi (TSE) pour dresser un bilan des politiques d’activation des chômeurs après dix années d’existence. Comment ces politiques sont-elles vécues ? Ont-elles des impacts positifs ? Autant de questions qui ont été soumises à ces TSE et dont les résultats sont évoqués en détail dans cette interview.
Depuis quelque temps, l’Union européenne pousse ses États membres à réformer considérablement le paysage de la formation professionnelle des adultes afin de rendre plus comparables les acquis d’apprentissage et d’harmoniser les procédures d’évaluation. Si l’intention est positive, la façon dont cela se traduit en Belgique risque malheureusement de se révéler inadaptée au public très fragilisé du secteur de l’insertion socioprofessionnelle. Les outils techniques risquent en particulier de reléguer l’accompagnement social à l’arrière-plan. Explications.
Pour certains partis comme pour les syndicats, la réduction du temps de travail (RTT) est une politique socio-économique à mettre en œuvre avec plus ou moins d’urgence, selon les cas. Pourtant, au vu de la catastrophique conjoncture économique actuelle, cette orientation politique semble avoir toute sa pertinence. Pour vérifier cette assertion, la Fondation Travail-Université a, sur base d’un travail de réflexion initié par la CSC, sondé plusieurs centaines de militants syndicaux. Voici les principales tendances de cette étude.
Institué en 2004, le système de « contrôle du comportement actif de recherche » des chômeurs entre petit à petit dans sa vitesse de croisière. Il est dès lors possible de commencer à tirer quelques conclusions de l’expérience acquise. Cet article reste général, et ne s’étend pas sur les éventuelles corrections juridiques à apporter aux textes en vigueur, sauf lorsqu’elles touchent à l’essence du système. Il ne rappelle d’ailleurs qu’à très grands traits la description même du système, que le lecteur intéressé pourra trouver facilement dans d’autres publications 1.
La nouvelle donne sociale en entreprise ne finit pas d’intriguer les sociologues, les directeurs des ressources humaines et, bien sûr, les organisations syndicales qui sont à la recherche de nouvelles clés d’analyse pour comprendre la manière dont les salariés s’associent, coopèrent et se solidarisent. L’individualisation du travail est un défi lancinant pour l’acteur syndical qui tente de déchiffrer comment se construit un rapport entre l’individuel et le collectif, dans les environnements professionnels actuels. Dans un ouvrage récent (1), Patricia Vendramin propose quelques pistes de réflexion autour de cette question. Dans les lignes qui suivent, elle nous en livre la substantifique moelle.
200 000 nouveaux emplois d’ici la fin de la législature ! C’est la mesure phare de la dernière Déclaration de politique fédérale. Peut-on également créer une part importante de ces emplois nouveaux à Bruxelles et en Wallonie ?
Beaucoup de choses auront bougé en Wallonie en matière d’insertion socioprofessionnelle durant la législature qui s’achève. (Très !) bref panorama, et éléments d’appréciations.