En avril prochain, le MOC organisera sa Semaine sociale sur le thème de la transition écologique. Ce dossier est l’occasion de présenter différentes théories ou courants porteurs d’un projet de transition écologique et sociale. De quoi poser le débat à l’heure où semble émerger dans la société une inquiétude urgente et grandissante face à la situation non seulement sociale mais également écologique, climatique et d’anéantissement de la biodiversité en particulier.
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Lors de la Semaine sociale du MOC d’avril 2017, consacrée au sens et à l’avenir du travail, le thème de la réduction collective du temps de travail a été mis en avant dans de nombreux débats. Une forme particulière est discutée ici : la semaine de quatre jours. Une formule qui permettrait de redistribuer l’emploi, de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes et d’améliorer la qualité de vie des travailleurs. L’idée fait son chemin, pas seulement dans la tête de quelques penseurs utopistes.
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Le travail social est en mutation. En un peu plus d’un siècle d’existence, il s’est progressivement professionnalisé et structuré autour des notions d’émancipation et de dignité. Aujourd’hui, il est de plus en plus soumis au diktat des politiques sécuritaires et gestionnaires, qui veulent notamment convertir les travailleurs sociaux en agents de lutte contre des déviances parmi lesquelles la fraude sociale ou le radicalisme. Le travail social dérive de ses fondements, au mépris de ses valeurs et de ses missions. Comment dès lors continuer à agir comme professionnel dans un tel contexte ? Éclairage.
Après avoir multiplié mesures et annonces avant toute concertation sociale, le gouvernement fédéral s’apprête à adopter de nouvelles réformes des pensions. Pourtant, sans véritable concertation sociale et sans large débat public, toute réforme ne peut que manquer de légitimité. Or, il s’agit là d’une protection sociale essentielle qui doit apporter aujourd’hui une sécurité à chacun pour sa retraite future. Comprendre est nécessaire pour défendre ce patrimoine commun des travailleurs. Cet article explique les enjeux majeurs, dénonce certaines mesures et intentions gouvernementales et avance des solutions alternatives 1.
Loin des réjouissances populaires que peuvent apporter un Euro de football ou des Jeux olympiques, la face cachée du sport est peu reluisante. Globalisation néolibérale, évasion fiscale, corruption et inégalités sont les gammes d’une partition qui ne profite qu’à quelques privilégiés. Décryptage avec Laurent Delcourt, sociologue et historien, chargé d’étude au CETRI.
En Belgique comme dans la plupart des pays du monde, la baisse de la diffusion payante de la presse quotidienne met les journaux papier sous pression. Le passage au numérique a largement accéléré le phénomène. Avec des conséquences majeures sur les modèles économiques des groupes de presse et sur le métier de journaliste. Au détriment de la qualité de l’information ? Éclairage.
Dans la vie de tous les jours comme au travail, le constat est unanime : « le temps passe trop vite ». Depuis des décennies, tout semble s’accélérer. Le phénomène n’est pas sans conséquence : rythmes insoutenables, burnouts, etc. Pour y faire face, deux voies se dégagent : mieux gérer son temps ou tenter de le ralentir. Avec, en filigrane, une même volonté : maîtriser son rapport au temps. Analyse d’un phénomène au long cours.
Créé en 2008, le Comité des travailleurs avec et sans-papiers de la CSC Bruxelles-Hal-Vilvorde tente d’organiser les travailleurs migrants « illégalisés», en vue de promouvoir leur intégration dans le mouvement social. Une initiative ambitieuse, qui questionne à la fois les dynamiques en cours au sein du syndicat et celles qui prévalent dans la galaxie du militantisme sans-papiers. Analyse.
La question du port du foulard islamique dans les administrations s’impose régulièrement à l’agenda politique et médiatique. Mais aussi à l’agenda judiciaire. En décembre 2015, l’article du règlement du travail d’Actiris qui prévoyait d’interdire les signes religieux a été recalé par le tribunal du travail de Bruxelles. Ce jugement s’inscrit dans le cadre d’un débat plus large sur les rapports entre religion et État. Explications.