Le projet Territoires zéro chômeur longue durée (TZCLD) est mis en place en France depuis 2017. L’expérimentation, bien que présentant quelques faiblesses, semble satisfaire à ses objectifs de lutte contre le chômage de longue durée. Un vote parlementaire a en effet confirmé, en décembre dernier, l’extension de l’expérience à 50 territoires supplémentaires. Chez nous, malgré un contexte institutionnel bien distinct, le concept a été implémenté dans deux territoires, à Charleroi et au Luxembourg. Mais quels sont les retours sur ces expérimentations françaises et belges ? Et quelles sont les intentions politiques à l’égard de ce dispositif telles que contenues dans les déclarations politiques de nos différents gouvernements ?
C’est peu dire que la crise sanitaire et le confinement ont projeté une lumière crue sur les inégalités préexistantes et les souffrances au quotidien d’une partie de la population. Alors qu’il fallait rester chez soi, il a bien fallu songer – un peu – à celles et ceux privé·es de toit ou en passe de le perdre. C’est alors qu’on redécouvre combien est épais le voile jeté sur ces indécentes réalités. Par exemple, que sait-on de l’ampleur des expulsions domiciliaires ? Or comment décider sans savoir ?
À l’heure où le télétravail bénéficie d’une couverture médiatique importante, la pratique suscite de nombreux débats. Les un·es sont tantôt euphoriques : « ça marche ! », d’autres sont plus alarmistes : « à ce rythme-là, c’est le burn-out assuré ! ». Il s’agit sans doute là d’une particularité qu’aura révélée la crise : nous ne sommes pas toutes et tous égaux·ales face au télétravail, que ce soit en termes d’accès ou de conditions de travail. Les différences existaient déjà, mais se voient exacerbées par la crise. Il parait alors pertinent de s’intéresser aux enjeux connus du télétravail 1 pour alimenter les réflexions sur leur devenir.
En Belgique, la communauté LGBTQI+ a connu plusieurs victoires et avancées dans l’acquisition de droits. Malgré cela, certains obstacles persistent et une vigilance accrue reste de mise pour éviter un retour en arrière. Certaines lettres du sigle peinent particulièrement à faire entendre leurs revendications. C’est le cas notamment des personnes transgenres et intersexes qui font face, encore aujourd’hui, à de grands défi s.