Les grandes villes sont au bord de la congestion. Les allergies et les maladies respiratoires dues à la pollution de l’air grimpent de manière inquiétante. La production de gaz à effet de serre par le secteur des transports contribue à mettre le système climatique terrestre en danger. Reconsidérer la politique de mobilité devient donc une question d’urgence. Selon Françoise Orban, professeur et directrice du département de Géographie aux facultés de Namur, cette congestion trouve son origine avant tout dans l’individualisme, l’éclat de l’habitat et la pratique de l’"autosoliste". Un mode de vie qui ne se change pas en quelques mois…
La Belgique fédérale se dotera-t-elle prochainement d’un plan pour un développement durable pour les années 2000-2003? C’est en tout cas la tâche à laquelle le présent gouvernement devra s’atteler, et la présence des Verts n’y est pour rien, il s’agit d’une obligation légale.
Vingt ans après le Sommet de la Terre, les dirigeants du monde entier ont à nouveau convergé vers la «Ville merveilleuse» du 20 au 22 juin derniers. Avec au menu le renouvellement des engagements internationaux pour le développement durable. Hélas, à la sortie du Sommet Rio+20, tous les acteurs sont restés sur leur faim… Un résultat symptomatique de la paralysie actuelle des institutions internationales.
Il y a quelques semaines, un avant-projet de plan de développement durable a été soumis au public belge pour avis. Ce texte, assez peu compréhensible pour les non-initiés, a restreint considérablement la consultation des citoyens, passant ainsi à côté d'un principe pourtant fondamental en matière de développement durable : la notion de "participation". Démocratie a décidé d'y consacrer un dossier. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur le concept, encore très flou pour la plupart d'entre nous, de développement durable et dans un second temps (n°13) nous aborderons le contenu même de l'avant-projet.
Le "Chickengate" de ces dernières semaines plonge ses racines dans un système qui privilégie la maximalisation du profit plutôt que la santé des consommateurs. Une réalité dont plus personne ne doute à présent. Mais au-delà de ce tragique constat, quelle analyse peut-on tirer du scandale de la dioxine, quelles solutions peut-on envisager afin de garantir la qualité de notre alimentation? "Démocratie" a interrogé Marc Mormont, directeur de recherches à la Fondation universitaire luxembourgeoise et spécialiste de l'agroalimentaire.
Le parcours du projet de Plan régional d'affectation du sol (PRAS) à Bruxelles, touche tout doucement à sa fin. Le projet, actuellement en cours de modification, devrait être remis au gouvernement régional dans sa version définitive pour le 3 mars prochain au plus tard et voté à la mi-avril. Les résultats de l'enquête publique divulgués fin janvier par le cabinet Hasquin sont sans appel: plus de 5.000 réclamations ont été enregistrées. Certains qualifient déjà ce projet-marathon de "bâclé" et l'accusent d'entretenir "les vieilles idées néo-libérales". Historique du projet et rappel des enjeux.