J’étais tranquillement en vacances quand je l’ai appris. Au début, j’ai été complètement abasourdi. Je n’arrivais pas à y croire. Impossible, ce devait être une folle rumeur. Le lendemain, confirmation : hé oui, le gouvernement belge a bel et bien... pris une décision ! Franchement, c’était tellement inattendu. Un peu comme si on apprenait soudain la mort de Michael Jackson. Quoi ? Nooon... il est mort ? Ben mince alors, on ne m’a rien dit. Je ne partirai plus jamais en vacances sur la Lune. Mais revenons au gouvernement belge. Dans la nuit du 18 au 19 juillet, celui-ci a décidé... d’appliquer une décision prise il y a un an et demi concernant la définition de critères clairs pour la régularisation des sans-papiers. Quel courage, quelle audace, quelle détermination ! Il faut dire qu’il était soutenu par toutes les universités du pays, tous les syndicats, le monde associatif et les représentants religieux. Mais c’était sans compter une ministre complète indemnisée, inactive de longue durée. C’est vrai, ça, qu’est-ce qu’elle a bien pu faire pendant un an et demi, Mme Turtelboom, à part faire visiter le parlement aux joueurs du club de volley de sa ville de Puurs ? Si j’étais le VDAB, il y a bien longtemps que je lui aurais envoyé un contrôleur pour l’activer. Enfin, apparemment c’est ce que le Premier ministre a fini par lui proposer : un programme de transition professionnelle qui va lui permettre de se réinsérer dans le monde du travail après sa période d’inoccupation. La voilà donc ministre de l’Intérieur. Mais, dites-moi... ce ne sont pas les ministres de l’Intérieur qui ont en charge les expulsions des sans-papiers ?...

Le Gavroche

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Mai 2019

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