Pour certains partis comme pour les syndicats, la réduction du temps de travail (RTT) est une politique socio-économique à mettre en œuvre avec plus ou moins d’urgence, selon les cas. Pourtant, au vu de la catastrophique conjoncture économique actuelle, cette orientation politique semble avoir toute sa pertinence. Pour vérifier cette assertion, la Fondation Travail-Université a, sur base d’un travail de réflexion initié par la CSC, sondé plusieurs centaines de militants syndicaux. Voici les principales tendances de cette étude.

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Durant la campagne électorale de juin dernier, il a été largement question d’emploi et, en particulier, de la régionalisation de la politique de l’emploi. Une régionalisation indispensable selon les uns, dangereuse selon les autres. Mais finalement, au-delà de l’enjeu communautaire, la thématique n’a pas vraiment été approfondie. L’emploi reste une priorité majeure. C’est une des clés de la cohésion sociale. Combattre le chômage, c’est aussi une des voies indispensables pour rencontrer les besoins liés au vieillissement de la population dont les premiers effets se font déjà sentir aujourd’hui en termes de gonflement du coût des soins de santé et de pension.

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Institué en 2004, le système de « contrôle du comportement actif de recherche » des chômeurs entre petit à petit dans sa vitesse de croisière. Il est dès lors possible de commencer à tirer quelques conclusions de l’expérience acquise. Cet article reste général, et ne s’étend pas sur les éventuelles corrections juridiques à apporter aux textes en vigueur, sauf lorsqu’elles touchent à l’essence du système. Il ne rappelle d’ailleurs qu’à très grands traits la description même du système, que le lecteur intéressé pourra trouver facilement dans d’autres publications 1.

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La nouvelle donne sociale en entreprise ne finit pas d’intriguer les sociologues, les directeurs des ressources humaines et, bien sûr, les organisations syndicales qui sont à la recherche de nouvelles clés d’analyse pour comprendre la manière dont les salariés s’associent, coopèrent et se solidarisent. L’individualisation du travail est un défi lancinant pour l’acteur syndical qui tente de déchiffrer comment se construit un rapport entre l’individuel et le collectif, dans les environnements professionnels actuels. Dans un ouvrage récent (1), Patricia Vendramin propose quelques pistes de réflexion autour de cette question. Dans les lignes qui suivent, elle nous en livre la substantifique moelle.


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L’utilisation de plus en plus répandue de l’internet modifie depuis plusieurs années déjà l’organisation de l’économie et, partant, des relations de travail. L’expansion progressive du télétravail l’illustre à merveille. Les marchés du travail se « dématérialisent », se virtualisent. Les enjeux sociaux de cette évolution sont énormes. Mais face aux tentatives d’encadrer cette nouvelle forme de travail, les employeurs belges font de la résistance.


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Chaque année, plus de 400 000 jeunes travaillent comme étudiants. Certains souhaitent ainsi accumuler un petit pactole pour s’offrir un extra, arrondir leurs fins de mois ; d’autres, par contre, de plus en plus nombreux, cherchent un job pour subvenir à leurs besoins fondamentaux (logement, études…). Le travail étudiant dans l’emploi total représente 9,1 %. Pour les employeurs, il s’agit d’un instrument de flexibilité intéressant et bon marché ; le travail étudiant n’échappe malheureusement pas à une multitude d’abus.


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L’objectif convenu lors du Sommet européen de Stockholm, en mars 2001, d’atteindre en 2010 un taux d’emploi de 50 % pour les personnes de 55 à 64 ans, est loin d’être en vue en Belgique. Le débat sur les prépensions reprendra sans doute vigueur d’autant que le nouveau gouvernement sera confronté d’ici peu à des choix budgétaires difficiles. Comment financer notamment la liaison au bien-être des prestations sociales et la réforme fiscale tout en contribuant au Fonds de vieillissement dans une conjoncture au plus bas et des perspectives de reprise lente et graduelle (1) ? Autrement dit, comment faire en sorte que les améliorations sociales soient durables ?


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« Le travail intérimaire à la croisée des chemins. » Tels sont les mots introductifs au rapport sectoriel d’activités 2001 utilisés par le président de l'Union professionelle des entreprises de travail intérimaire (UPEDI). Des mots parmi d’autres, dans ce genre d’exercice qui relève du « plaidoyer pro domo » et qui est surtout destiné à informer et rassurer investisseurs et collaborateurs (1). Mais pour qui connaît le secteur et ses appétits, ils sont chargés de signification et renvoient aux défis et opportunités qui s’offrent aujourd’hui aux entreprises de travail intérimaire.


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Le Gavroche

Pas un de plus !

Le candidat d’extrême droite et ultra-libéral Javier Milei a largement remporté dimanche… Lire la suite
Mai 2019

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