Le 19 septembre dernier, près de cinquante Roms ont été expulsés de la gare du Nord, à Schaerbeek, où ils avaient trouvé un refuge de fortune. Il a fallu un bras de fer politique pour que, le 5 octobre, la commune de Schaerbeek leur propose un logement provisoire. Cet épisode largement médiatisé n’est que la face visible d’une crise profonde, celle de l’accueil des demandeurs d’asile… dont les Roms sont particulièrement victimes alors qu’une majorité d’entre eux sont pourtant des ressortissants européens !
La politique dite de « retour volontaire » est relativement méconnue. Pourtant, elle permet chaque année à plusieurs milliers de personnes n’ayant pas, pour la plupart, de réelles perspectives de séjour en Belgique, de rentrer dans leur pays d’origine. En quoi consiste-t-elle, est-elle pertinente, sa mise en œuvre est-elle efficace ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles nous tenterons de répondre dans le présent article 1.
Au cours des deux dernières années, des décisions de justice dans des affaires de conflits collectifs de travail semblent avoir provoqué une certaine commotion parmi les militant·es. Peut-on parler comme l’a fait la presse de «requiem pour le droit de grève»? Est-il vrai que les grèves sont désormais interdites ou dépendent de l’arbitraire incontrôlable des juges? Paul Palsterman, ancien membre de notre comité de rédaction (1) , livre son analyse.
CHRONIQUE
L’ agitation – parfois violente – de ces dernières semaines autour du dossier EVRAS confirme, par l’absurde, la nécessité d’intensifier drastiquement le nombre d’heures d’éducation dédiées à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Quatre heures sur l’ensemble du cursus ne suffiront pas. Il est indispensable de développer l’EVRAS de façon approfondie, complémentaire (avec les familles, les associations et l’école) et transversale à l’ensemble du cursus des jeunes, et moins jeunes.