Si on connaît la N-VA sous ses aspects communautaires, force est de constater qu’on perçoit moins ses positions socioéconomiques, au sud du pays du moins. Pourtant, il est primordial d’en appréhender les grandes lignes. En complément au Dossier de ce numéro, Luc Impens (CSC) nous aide donc à analyser la question sous toutes ses coutures et passe notamment au crible le modèle économique prôné par ce parti, sa vision de la sécurité sociale et son projet européen. 

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Le 25 mai 2014, date des prochaines élections, devrait marquer l’histoire de notre pays. Avec 30 à 40 % d’intentions de vote, la N-VA et son président devraient décrocher la timbale. Pour comprendre ce succès, beaucoup d’analyses avancent souvent le « populisme » du parti et de Bart De Wever. C’est assurément insuffisant pour expliquer un tel succès. Il faut aussi analyser leur idéologie politique et leur communication qui fait souvent mouche. Ce n’est qu’alors qu’une stratégie pourra être mise sur pied pour enrayer cette course en avant.

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Ces derniers mois, les pouvoirs publics nous ont concocté une multitude de textes législatifs et réglementaires ayant comme objectif de lutter contre la criminalité et/ou l’insécurité. Qu’ont en commun la loi réformant la libération conditionnelle (dite « loi Michèle Martin »), la loi relative aux sanctions administratives communales (SAC), la loi criminalisant l’incitation indirecte au terrorisme, ou encore le nouveau règlement communal de la ville de Charleroi concernant la mendicité ? Ils partagent le même objectif : nous permettre de vivre dans une société plus sure. Du moins, c’est ce que clament haut et fort nos dirigeants politiques. Mais si on prend la peine de s’attarder sur ces différentes dispositions, qu’en est-il réellement ?

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 La difficile négociation pour la formation du nouveau gouvernement belge a focalisé l’attention sur les clivages communautaires. Ceux-ci sont en bonne partie liés à des questions socio-économiques, en particulier lorsque sont mises en avant les réalités différentes du marché du travail au Nord et au Sud du pays pour justifier la revendication de nouveaux transferts de compétences ou d’une meilleure coordination des politiques d’emploi du fédéral et des Régions. Mais d’autres questions devraient dans les prochains mois enfin faire l’objet d’un vrai programme gouvernemental et de réels arbitrages.

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Petite réflexion concernant la crise politique qu’a connue la Belgique en cette année 2007. Comment comprendre la « trajectoire » historique de notre pays, et comment évaluer la dynamique de ses acteurs politiques ? Si l’on parvient à répondre à ces deux questions, quatre scénarios théoriques s’offrent à nous…

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Le travail et l’emploi sont deux choses bien distinctes : en échange de mon travail, je reçois un emploi, c’est-à-dire un ensemble de droits qui est bien plus qu’un simple salaire (droit à la sécurité sociale, au repos, au bien-être au travail, à la représentation syndicale...). Il est donc légitime d’aspirer à l’emploi pour tous, tout en cherchant en même temps à réduire la place et l’emprise du travail dans la vie de chacun. Les politiques qui influencent le volume et le type d’emploi sont évidemment centrales, car il n’y a pas, jusqu’ici, de meilleur fondement que l’emploi pour le revenu et la sécurité d’existence.

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La justice constitue un droit fondamental de tou(te)s les citoyen(ne)s, ainsi que la garantie la plus sûre contre le spectre de la loi de la jungle où « chacun se ferait justice lui-même». Il s’agit cependant de s’assurer que cet instrument de régulation sociale ne soit pas un outil de domination supplémentaire des forts sur les faibles, mais bien un outil de protection de ceux-ci contre ceux-là. Pour le garantir, la machine judiciaire se doit d’être accessible et de fonctionner dans la transparence, la responsabilité… et la célérité.

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L’ensemble des impôts représente un peu plus de 90 milliards d’euros par an en Belgique. Cette masse provient pour un gros tiers de l’impôt des personnes physiques (35 %) et pour un autre tiers (32 %) des impôts sur la consommation (TVA). Les impôts sur le capital (impôt des sociétés, précompte mobilier, immobilier et droits d’enregistrement…) apportent 20 % des recettes. Le solde provient d’autres impôts comme la taxe de circulation ou les taxes locales.

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Du fait de l’extrême concentration des soins de santé sur une faible minorité de personnes (61 % des remboursements sont consacrés à 5 % de la population), une assurance sociale de soins de santé participe de la plus élémentaire justice sociale : elle solidarise les bien-portants et les malades, les jeunes et les plus âgés, les moins nantis avec ceux qui le sont davantage (grâce au financement progressif de la sécurité sociale). Ce sont toutes ces solidarités qu’il faut maintenir et développer, afin de garantir un accès égal pour tous à des soins de qualité.

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La sécurité sociale rembourse aux travailleu(r)ses et à leur famille une bonne partie des frais de soins de santé auxquels ils sont confrontés, et les indemnise en cas de perte de salaire pour cause d’incapacité de travail ou d’invalidité, d’accident du travail, de maladie professionnelle, de chômage, de mise à la prépension, ou lors de la retraite. Elle octroie aussi des allocations familiales pour les enfants. Ainsi, elle garantit à chacun une certaine sécurité d’existence et contribue fortement à limiter les inégalités et le taux de pauvreté dans la population.

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Le Gavroche

Les inégalités jusqu'au bout des dents

Franck Vandenbroucke veut interdire aux dentistes de facturer «des honoraires supérieurs… Lire la suite
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