Si les traités transatlantiques (TTIP et CETA) ont suscité tant de protestations, c’est parce qu’ils visaient à accroître le pouvoir d’influence sur les décisions publiques des acteurs les plus puissants de la société – les firmes transnationales. Une alternative existe : un tout autre traité, qui a l’ambition de protéger le plus grand nombre et les plus vulnérables et, à l’inverse du CETA et ses semblables, de soumettre davantage les firmes transnationales aux règles internationales en matière de droits humains. L’idée n’a rien d’utopique. Elle enregistre même des progrès très concrets aux Nations Unies.


Si les premiers jours du président Trump à la tête des États-Unis n'ont pas rassuré nombre d'observateurs à travers le monde, Jérôme Jamin, professeur de science politique à l'Ulg et spécialiste de l'extrême droite, se montre prudent 1. Il pointe en effet les contre-pouvoirs du système politico-institutionnel américain comme autant de barrages potentiels aux velléités populistes du nouveau président. Selon lui, c'est de l'habilité de Donald Trump et de son équipe à contourner ces contre-pouvoirs que dépendra leur capacité à réellement changer l'Amérique.


Dans un peu moins d’un an sera élu le successeur de Barack Obama à la présidence des États-Unis. L’occasion de faire le point sur un système électoral qui, ces dernières décennies, a mené plusieurs dynasties américaines à la Maison-Blanche. Parmi celles-ci, les Kennedy, Bush et autres Clinton. Comme en 1992, ces deux dernières familles tenteront de s’affronter au second tour par l’intermédiaire, cette fois, de Jeb Bush et d’Hillary Clinton. La politique américaine doit-elle être réduite à une question d’hérédité ? Le trublion républicain Donald Trump parviendra-t-il à inverser cette tendance ? Éléments de réponse.
La présidente du Chili, Michelle Bachelet, arrivera-t-elle à réformer le Code du travail édicté en 1979 sous la dictature de Pinochet ? C’est en tout cas l’objectif d’un projet de réforme qu’elle a signé le 29 décembre dernier. Ce projet s’inscrit dans un processus de changement structurel engagé par son gouvernement pour modifier un modèle socioéconomique mis en place dans les années 70, mais à peine corrigé lors des 25 dernières années. Éclairage.
En septembre 2000, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la Déclaration du millénaire, définissant, à l’aide de vingt et une cibles et d’une soixantaine d’indicateurs, huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à atteindre en 2015. Porteurs d’espoirs, ces OMD sont-ils parvenus, durant les quinze dernières années, à atteindre leurs cibles ? À défaut, comment expliquer les échecs rencontrés et comment y répondre ? Décryptage.
