Le 22 décembre dernier, le nouveau gouvernement bruxellois adoptait son projet de « Contrat pour l'économie et l'emploi », un épais document qui servira de fil conducteur à la politique bruxelloise pour la durée de la législature. Emploi, économie, logement, formation, fiscalité, rénovation, environnement, développement de l'identité bruxelloise... toutes les intentions y sont, ou presque, pour revitaliser une Région dans laquelle les problèmes sociaux ne manquent pas. Le point sur ces nouvelles priorités.
Dans quelle mesure la technologie peut-elle modeler la société, dans quelle mesure la société peut-elle façonner la technologie ? Cette double question est sous-jacente à toutes les analyses des relations entre technologie et société. Le livre « La technologie, un jeu de société » (1) propose un bilan des analyses existantes, en s’appuyant sur de nombreuses recherches dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Quel modèle de développement pour Bruxelles ? Voilà sans doute une question un peu « bateau ». Si l’on écarte les propos de circonstance sur « une ville où il fait bon vivre » et autres slogans visant à « libérer le dynamisme des Bruxellois », peu d’analyses et de débats ont été mobilisés à l’occasion des élections du 13 juin. L’enjeu est néanmoins de taille face à une réalité bruxelloise fortement marquée par une polarisation sociale et un développement très contrasté.
Le tee-shirt ou les chaussettes achetés hier aux enfants n'ont-ils pas été fabriqués par d'autres enfants vissés à leur table de travail à l'autre bout de la planète ? Aujourd'hui, il est impossible pour les consommateurs que nous sommes de savoir. C'est pour lutter contre cet état d'ignorance que le socialiste flamand Dirk Van der Maelen a déposé en 1994 une proposition de loi visant à instaurer un label social. Huit ans et trois ministres de l'Économie plus tard, le texte de loi qui instaure le label social a enfin été adopté. Petit coup de projo sur une loi en vigueur depuis un an et au centre de nombreux débats…
Depuis plusieurs années, la Commission européenne a développé un véritable engouement pour la responsabilité sociale des entreprises. Soumise à un lobby très efficace de la CSR européenne (Corporate Social Responsability regroupant une cinquantaine de grandes entreprises européennes), la Commission a été véritablement séduite par ce qui lui apparaît comme un must, la voie royale moderne du progrès social, responsabilisant le secteur privé et de multiples acteurs de la société civile.
Depuis un certain temps, la responsabilité sociale des entreprises est devenue un must. Institutions publiques (Union européenne, Nations unies, OIT même), monde des affaires, employeurs, organisations de la société civile – du moins certaines – semblent se rejoindre dans la conviction que la « responsabilité sociale des entreprises » est l’élément essentiel des politiques sociales, actuelles et futures, sur tous les continents et dans tous les secteurs. Mais si on gratte le vernis, que reste-t-il ? Gérard Fonteneau démystifie pour nous le concept.
Pour la première fois, une soixantaine de chefs d’État, des représentants de la Banque mondiale (BM), du Fonds monétaire international (FMI), de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ainsi que des entreprises multinationales se sont rencontrés en mars dernier sous l'égide des Nations Unies. Au menu de cette grand'messe : trouver des moyens financiers pour atteindre les objectifs de développement fixés par les Nations Unies (" Development Millenium Goals ") (1). Un programme ambitieux, pour un résultat qui laisse un goût amer.
L’aménagement du territoire est un formidable système en poupées russes. On n’entrera ici dans le sujet que par la lorgnette (certes essentielle !) de la planification stratégique en Région wallonne. Celle-ci a valeur indicative, et vient de connaître une avancée extrêmement importante par l’adoption du Schéma de développement de l’espace régional (SDER, adopté le 27 mai 1999 par le gouvernement wallon). Il est une autre forme de planification, normative, qui fixe des règles contraignantes : en Wallonie, c’est le rôle des plans de secteur. Ceux-ci feront l’objet d’une longue procédure de révision, qui nous amènera sans doute à revenir ultérieurement sur le sujet.
Un peu d’éthique dans votre portefeuille ? Aujourd’hui, les initiatives se multiplient pour rendre à l’épargnant le contrôle de son épargne et à l’investisseur le contrôle de ses placements. Mais attention. Entre un placement éthique et un marketing cosmétique, il peut y avoir de la marge... Petit tour d’horizon de ce qui se fait dans ce domaine en Belgique.
Suffit-il de réduire, voire de supprimer, la dette des pays en développement pour permettre à ceux-ci d’échapper à la pauvreté ? Une certaine redistribution Nord-Sud s’impose-t-elle encore, ou faut-il compter sur le marché pour assurer une "couverture minimum" des besoins essentiels des populations du tiers-monde ?