« On libéralise, on veille aux intérêts des gros poissons et pour le reste, on fait confiance au marché »... Voilà qui plante, de manière un peu caricaturale sans doute mais néanmoins pertinente, le contexte dans lequel se pose aujourd'hui aux Régions la problématique de l'énergie. L'Europe a voulu la libéralisation. Les Régions doivent la traduire. Et garantir l'intérêt général... ?
Pourquoi l'Union européenne s'intéresse-t-elle d'aussi près à la question de la libéralisation de l'énergie ? Comme souvent, la réponse est à chercher dans l'un des objectifs de la Communauté depuis sa création : la compétitivité et la croissance économique. Petit bilan des étapes historiques et des motivations politiques qui ont amené l'Europe à libéraliser l'énergie.
La libéralisation du marché de l'électricité devrait très bientôt voir concrétiser ses effets pour les petits consommateurs, du moins ceux situés au Nord de la frontière linguistique. En effet, depuis le 1er juillet 2003, nos voisins flamands peuvent opter pour un fournisseur d'électricité de leur choix. Pour la Wallonie, il faudra attendre 2005 et pour Bruxelles 2007, date limite fixée par la directive européenne. Faut-il avoir peur de cette libéralisation ou au contraire s'en réjouir ? Tentative de réponse dans ce dossier.
Eh oui, aussi étrange que cela puisse paraître, il existe des entreprises publiques qui engrangent du bénéfice et pas qu’un peu. 41,5 milliards de F de chiffre d’affaires annuel pour un bénéfice net de 7,5 milliards, des chiffres qui doivent faire rêver plus d’un chef d’entreprise. La Loterie nationale se porte donc plutôt bien, merci pour elle ! Et le nouveau statut qu’elle vient d’acquérir ne devrait qu’amplifier sa bonne santé à la plus grande joie de ses bénéficiaires, plutôt nombreux. Seul hic dans l’affaire : l’éthique. Est-il bien moral de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État en incitant au jeu ?
Le Parlement européen a donné son feu vert, le 13 mars dernier, à une libéralisation plus poussée des services postaux en Europe. L’ouverture à la concurrence de ce secteur, entamée en 1992, devrait se poursuivre jusqu’en 2009. Analyse des principales étapes de ce parcours et de ses enjeux sociaux.
La Poste belge est en pleine restructuration. Sa situation n’est pas aussi catastrophique qu’outre-Manche mais le moins qu’on puisse dire, c’est que la modernisation de l’entreprise publique tarde à produire ses effets. L’avenir des bureaux de poste figure parmi les sujets sensibles. Un dossier politico-social qui a coûté sa place à l’ancien patron de La Poste, en décembre dernier. M. Frans Rombouts avait alors évoqué la disparition à terme de 400 petits bureaux de poste non rentables, situés en zones rurales. Aujourd’hui, le dossier " Poste " revient à l’avant-plan de l’actualité avec, au centre des discussions, le contrat de gestion de l’entreprise. Le point sur un dossier chaud…
Grâce à l’appui du duo des « patriotes » Davignon-Lippens, le gouvernement a obtenu, non sans mal, la création d’un consortium d’investisseurs (1) prêts à intervenir à hauteur de 200 millions d’euros pour garantir l’envol de la DAT+. Au niveau social, un plan d’accompagnement a été mis au point après une négociation-marathon avec les organisations syndicales.
La Sabena a été pendant plus de 75 ans, un de ces symboles que la Belgique exportait dans le monde entier. Néanmoins, le 7 novembre 2001, le Tribunal de commerce de Bruxelles a prononcé sa faillite. Cette chute fatale ne s'est évidemment pas produite suite à un accident imprévu. Elle est issue d'un long processus où Swissair, en raison de sa gestion et de l'utilisation de la Sabena à son seul profit est certes le principal responsable, ce qui n'exclut pas que d'autres acteurs y aient également leur part.
Derrière nos factures d'électricité se trame une véritable révolution. Depuis le 19 février dernier, il existe un marché unique européen de l'électricité. Cet embryon d'“Europe de l'énergie” ne compte cependant que douze États membres: la Belgique ainsi que l'Irlande et la Grèce n'en font pas encore partie. Notre pays a obtenu un délai d'un an supplémentaire pour rejoindre ce groupe de tête. Le ministre de l'Énergie, M. Poncelet, a néanmoins décidé de réduire ce délai et souhaite boucler le dossier avant les élections de juin prochain.