L’utilisation des technologies d’intelligence artificielle, notamment par les entreprises, progresse à très grande vitesse. En 2024, 24,7% des entreprises implantées en Belgique indiquaient utiliser au moins une technologie d’intelligence artificielle (IA) soit une augmentation de 10,9% par rapport à l’année précédente. La plus grande augmentation a été enregistrée dans les entreprises occupant au moins 250 travailleur·ses où l’utilisation de l’IA est passée de 47,9% à 66,3%1. Mais quels impacts l’IA a-t-elle sur l’emploi, la nature du travail et les conditions de travail? Et quels sont les risques et défis posés par ces évolutions technologiques? Ceux-ci ne pourront pas être abordés sous le seul angle de la législation. La concertation sociale autour de l’introduction de l’IA en entreprise devra aussi s’imposer
Longtemps remise en cause par la droite et le patronat, la durée illimitée des allocations de chômage a subi un nouveau revers. L’accord de gouvernement de la coalition « Arizona » prévoit de limiter l’ensemble des allocations à un maximum de deux ans. Cette offensive politique s’appuie sur des arguments qui visent à attaquer un droit salarial fondamental et in fine faire accepter n’importe quel emploi aux travailleurs et travailleuses. Explications.
Le 10 octobre 2024, s’est tenue à Louvain-la-Neuve la célébration de l’éméritat de Patricia Vendramin, présidente de la FOPES de 2016 à 2024. Dominique Méda, sociologue française du travail et professeure à l’Université Paris Dauphine, et Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC, ont salué une figure essentielle de la sociologie du travail. Leurs interventions, croisant perspectives académiques et syndicales, ont rappelé que la recherche en sciences sociales et l’action syndicale construisent des ponts entre elles pour comprendre et améliorer le monde du travail. Nous relayons ici leurs discours.
De l’amour au travail, de la parentalité à la scolarité, de la santé au lifestyle, il semble qu’il existe désormais une offre de coaching pour tous les domaines de l’existence. Malgré les controverses qu’il suscite à propos de sa scientificité ou de ses implications politiques, le coaching connait une indéniable progression. Ce succès s’explique peut-être moins par l’efficacité du coaching que par sa capacité à mettre en musique les idéaux d’une société individualiste, parmi lesquels la foi dans le fait qu’il y aurait, en chacun et chacune, de grandes ressources sous-exploitées..