Le 28 novembre 2011, 6 h du matin. La nuit n’est plus tout à fait noire. Dans quelques minutes, il fera même pleinement jour. Cette fulgurance de l’écart entre nuit et jour surprend toujours lorsqu’on découvre l’Afrique équatoriale. On voit soudain les files qui se forment devant les bureaux de vote. Ces gens qui ont marché souvent deux heures, parfois quatre ou davantage, pour venir déposer leur bulletin dans les urnes en plastique transparent distribuées par la CENI 1 dans les 62.000 bureaux disséminés à travers un pays grand comme 77 fois la Belgique. Tableau idyllique ? Anticipation en tout cas...


Les Congolais seront-ils aussi nombreux à se déplacer cette fois pour voter ? Pas sûr… Il faut dire que les espoirs qu’ils nourrissaient en 2006 lors des premières élections libres depuis l’Indépendance sont loin d’être satisfaits. Certes, à l’Est, ce n’est plus tout à fait la guerre, mais la paix promise se fait toujours attendre. Des dizaines de femmes sont violées tous les jours, les paysans n’osent plus aller aux champs, les rebelles se sont transformés en bandes armées qui pillent, volent, brûlent, tuent et les FARDC 2 ne sont pas les dernières à rançonner la population par défaut de salaire, de formation, de valeur morale ou de commandement cohérent. Les villes voient leur population gonfler et les prix alimentaires s’envoler, alors que la terre est potentiellement si riche. Et ne parlons même pas de son sous-sol, objet de toutes les convoitises et raison principale de la guerre de 1998 3.
À l’Ouest, on se préoccupe moins de l’insécurité et des violences que des coupures incessantes d’électricité (les fameux « délestages » qui voient les quartiers être alimentés par la SNEL 4 l’un après l’autre faute de courant suffisant), des routes qui se dégradent, des transports publics toujours aussi vétustes, inconfortables et irréguliers… qui n’ont en fait de public que leur caractère bondé, car ils sont assurés par des privés…
Il n’est également pas impossible que le scrutin n’ait pas lieu ce jour-là ou alors pas complètement. Qu’il soit découplé, c’est-à-dire que les élections législatives n’aient pas lieu en même temps que les présidentielles. À la clef, il y aurait le risque énorme de confirmer « LE » chef tout en reportant à plus tard la mise en place du Parlement dont la mission est de contrôler l’Exécutif.
Cette hypothèse, si elle tient la route sur le plan technique, car le nombre de candidats députés a littéralement explosé en passant en cinq ans de 9.632 à 18.386 pour 500 sièges à pourvoir, n’en est pas moins totalement suicidaire sur les plans politique et démocratique. Personne n’est en effet prêt à prendre le risque de laisser passer la date du 6 décembre, échéance du mandat du président actuel, sans que le scrutin n’ait eu lieu. Il faut savoir que la plupart des poids lourds de la joute électorale ont laissé entendre que, « c’était sûr, ils allaient gagner », que « c’était leur tour ». Et si la CENI devait ne pas les proclamer vainqueurs, « c’est parce qu’elle aurait l’intention de leur voler la victoire ». Ce type de déclaration donne le ton du climat électoral qui prévaut dans le pays. Et éclaire la façon dont certains états-majors politiques chauffent leurs partisans. Cela se traduit par des manifestations régulières et de plus en plus violentes tant devant le siège de la CENI que de ceux des QG des principaux partis d’opposition, en particulier à Limete autour de celui de l’UDPS 5.
Malgré ce climat de tensions qui pourrait décourager les Congolais de se rendre aux urnes, un peu plus de 32 millions d’entre eux ont fait la démarche de demander ou de renouveler leur carte d’électeur et seront donc appelés à départager les candidats; un tiers de plus qu’en 2006. Faut-il y voir un engouement pour le processus électoral ? Que nenni ! C’est d’abord l’occasion de disposer de papiers en règle puisque les services de l’état civil sont quasi inexistants. Et dans un pays où près de la moitié de la population a moins de 20 ans, nombre de jeunes sont venus grossir les rangs des aspirants-électeurs. Ceux-là sont sans doute plus enthousiastes à l’idée de faire entendre leur voix dans les urnes.

Nouvelles règles du jeu

Un autre élément qui pourrait sensiblement décourager les électeurs (qui ont sans doute peu de chances de préférer la pêche à la ligne, mais qui pourraient par contre ne pas vouloir prendre le risque de perdre la recette journalière de leur petit commerce), c’est sans conteste la modification récente du mode de scrutin. La Constitution a en effet été modifiée en janvier dernier pour permettre l’élection en un seul tour du candidat le mieux placé, même s’il n’atteint pas la majorité absolue des votants. Dans les sphères du pouvoir, on a manifestement été traumatisé par le scénario ivoirien qui a vu le président sortant renversé au second tour par une coalition des battus du premier tour. Le risque est grand de voir le futur président de la République Démocratique du Congo (RDC) disposer d’une légitimité réduite par un score qui ne devrait probablement pas dépasser les 30 % des suffrages exprimés. Cela signifiera inévitablement que les Congolais auront en majorité espéré un autre président que lui.

Difficultés techniques… et politiques

Dans un pays comme la RDC, dont les infrastructures ne permettent de se déplacer entre les principales capitales provinciales qu’en avion (et encore, en prenant de grands risques compte tenu du fait que le pays concentre la majeure partie des compagnies aériennes réputées les plus dangereuses du monde), dont les routes et le chemin de fer présentent eux aussi des risques majeurs, le défi électoral est à la mesure de la taille du territoire, de ses distances, de l’isolement de ses villes moyennes, de la longueur de ses listes de candidats… Mais surtout, c’est le principe même de la tenue des élections, cinq ans après la sortie d’un conflit dont les conséquences destructrices sur le plan humain ont été et restent considérables, qui est aujourd’hui en question. Aller aux urnes quand les premiers pas du nouvel État étaient encadrés du matin au soir par la Communauté internationale faisait partie du scénario de la transition entre la guerre et la paix. Cinq ans plus tard, la campagne électorale doit être l’occasion d’évaluer les promesses annoncées lors du premier scrutin (et celles de Kabila étaient simples et peu nombreuses) et servir d’indicateur de la vitalité démocratique du pays. C’est globalement mal parti. Les défenseurs des droits de l’Homme sont harcelés, battus, voire exécutés devant chez eux par des hommes en armes qui ne prennent même plus la peine de voler leur portefeuille ou leur véhicule pour maquiller la liquidation en crime destiné à faciliter le vol. Cela en dit long sur le sentiment d’impunité croissante ou sur la déliquescence de la Justice.

Quelle évaluation de la législature qui se termine ?

Pourtant, ce scrutin est beaucoup plus important que le précédent. Sur un continent où la première alternance sortie démocratiquement des urnes 6 – et respectée par le pouvoir déchu ! – date d’à peine 10 ans, il reste culturellement assez inconcevable de s’engager dans un processus électoral si le détenteur du pouvoir n’est pas assuré de l’emporter. Ici plus qu’ailleurs l’enjeu aurait pu être d’apprécier si Kabila avait été l’« Homme qu’il fallait » pour reprendre son slogan de 2006. Qui, mieux que les Congolais de l’Est, peut évaluer si le Président a apporté la paix ? Les populations du Bas-Congo qui s’enorgueillissent de leur proximité du barrage géant d’Inga appelé à approvisionner en électricité l’Afrique entière sont-elles enfin raccordées au courant ? Les agriculteurs ne sont-ils pas les mieux placés pour juger pourquoi, à cause de leur enclavement, ils n’accèdent toujours pas au marché pour vendre leurs récoltes ? Les jeunes qui rêvent de décrocher un boulot qui leur permettrait de s’installer, les parents qui se saignent pour payer le minerval d’une école censée être gratuite ou qui se désolent de ces heures passées dans un centre de santé sordide et hors de prix pour soulager les souffrances d’un aïeul… ne sont-ils pas tous en mesure de juger si le pays va mieux ou moins bien ? Toutes ces questions constituaient les cinq chantiers qui allaient transformer la République de Kabila. Le bilan est sans doute contrasté suivant les défis et sa campagne alliera sans doute subtilement présentation des réalisations engrangées et nouvelles promesses d’un avenir radieux si la confiance lui est accordée. On notera quand même que le Gouvernement a opté pour la mise en œuvre de quelques travaux d’infrastructure spectaculaires en échange d’une forme de bradage des ressources naturelles (des routes chinoises contre des minerais et du bois congolais) plutôt que de se donner les moyens d’organiser durablement la gestion du sol et du sous-sol et de réorganiser les canaux qui leur permettraient de s’autofinancer à long terme.
Malheureusement, les élections locales, qui devaient finaliser le processus entrepris en 2006 avec les présidentielles, les législatives (députés et sénateurs) et les provinciales, n’ont toujours pas été organisées, officiellement par manque de budget, mais de l’avis des observateurs, par défaut de volonté politique. Or, c’est bien ce processus qui aurait permis à chaque citoyen de s’approprier à une échelle qu’il maîtrise une forme de gouvernance participative.
Du coup, ce deuxième scrutin apparaît surtout comme un mécanisme de légitimation du pouvoir en place. Les grandes manœuvres électorales ont commencé en janvier avec la révision de la Constitution, mais se sont poursuivies avec la constitution d’alliances en sous-main. Pointons ainsi les faux candidats potentiels à la magistrature suprême qui usent de ce subterfuge pour s’assurer un avenir ou placer leurs proches dans le camp du pouvoir. Cependant le nombre de candidats à la présidence de l’État a lui considérablement diminué, passant de 33 en 2006 à 11 cette fois-ci. C’est sans doute normal pour une joute qui ne connaîtra qu’un seul vainqueur, probablement celui qui a déjà mis le plus de chances de son côté. Il est bien aidé par la classe politique congolaise. Incapables de s’entendre pour se coaliser, mais appelant tous l’émergence d’une candidature unique de l’opposition, ses leaders ne peuvent envisager de céder la préséance à un plus populaire, un plus sage, un plus expérimenté… Et les démarches qu’ils entreprennent pour se concerter semblent souvent ne viser en fait qu’à récolter les faveurs de l’un ou l’autre sous-groupe, clan, ou région et se placer utilement pour la suite.

La chance des opposants?

Malgré ce contexte peu favorable, une surprise reste possible, mais la campagne sera courte et la disproportion des moyens patente. Certes, Kabila garde l’image d’un jeune homme timide, voire même timoré, maîtrisant mal le Lingala, la langue de l’ouest du pays et surtout de la capitale. Or, son portrait est affiché jusque dans les endroits les plus reculés et il est bien souvent le seul responsable politique connu et reconnu par l’homme de la rue. Le vote conservera sans doute un côté tribal, mais les Congolais craignent le changement et tiennent par-dessus tout à l’unité de la Nation. Le président contrôle l’armée et il se murmure dans bien des lieux que la troupe n’accepterait jamais un basculement du pouvoir. Et le moindre incident un peu sérieux (réel ou provoqué…) donne déjà lieu à des déploiements de force qui indiquent que la sécurité devrait être garantie d’ici le jour J. Pourtant, le président a assuré qu’il céderait son fauteuil en cas défaite, même s’il était lui « sûr de ne pas perdre ».

Comment objectiver le jugement de la population?
La conscience civique et la capacité d’analyse critique sont mal en point en RDC. Le système éducatif est en piteux état et depuis le début du nouveau siècle, les Églises du Renouveau foisonnent et se caractérisent par des évangélisateurs à l’américaine qui ont une capacité effrayante d’annihiler tout raisonnement chez leurs fidèles tout en se remplissant eux-mêmes les poches. L’Église catholique se pose en seul acteur doté d’une capacité d’intervention nationale et d’une connaissance des vraies difficultés éprouvées par la population. Depuis la préparation des élections de 2006, elle mène, par l’intercession de sa Commission Justice et Paix, un triple programme d’éveil à la démocratie locale, d’éducation civique et électorale et de formation des observateurs électoraux. Rien que ce dernier programme devrait garantir une force de surveillance du prochain scrutin de près de 30.000 Congolaises et Congolais. Il en manque certes autant pour couvrir la totalité des bureaux, mais les autres confessions et la société civile organisée devraient se mobiliser également. Coalisée au sein de l’AETA (Agir pour des Élections Transparentes et Apaisées) 8, la société civile peine à sortir du marasme dans lequel elle a été plongée par une décennie de compromissions de ses leaders avec le régime et des querelles intestines qui minent son efficacité.

Observation électorale

Depuis 2005, les ONG (de développement ou de défense des droits humains) actives en Afrique centrale ont ajouté un champ d’action à leur présence dans la région : l’observation électorale. Entamée à petite échelle (et avec une intéressante et intéressée participation de la société civile congolaise) à l’occasion des premières élections au Burundi qui ont suivi la très longue guerre civile déclenchée suite à l’assassinat en octobre 1993 du premier président hutu démocratiquement élu, Melchior Ndadayé, cette observation a été mise sur pied à deux reprises l’année suivante à l’occasion des deux tours de l’élection présidentielle et des législatives au Congo. Un total de 230 représentants issus d’associations en provenance d’une dizaine de pays européens et regroupées au sein d’EurAC (le réseau européen des ONG actives en Afrique centrale)  a été déployé dans dix des onze provinces congolaises aux côtés de plus de 30.000 militants de la société civile congolaise. Cette observation a eu un double effet bénéfique : elle a permis aux Européens d’observer dans des endroits où aucun observateur officiel n’allait et elle a procuré un formidable levier à l’observation locale en agglomérant à l’échelle nationale des milliers de rapports standardisés d’observation. Cette fois encore, le réseau se tient prêt, aux côtés des partenaires congolais, à apporter sa contribution pour attester, le cas échéant, du caractère libre, démocratique et transparent du scrutin. La Belgique en sera avec une trentaine d’observateurs ONG parmi lesquels huit proviendront du MOC et de ses organisations.

Communauté internationale en retrait

Il faut l’admettre : la Communauté internationale ne fait plus preuve du même enthousiasme pour ce processus électoral. Serait-elle victime d’une forme de lassitude par rapport à ce pays qui n’arrête pas de gaspiller ses chances ? Ou reste-t-elle la cause profonde des maux qui accablent ce pays qui n’arrive pas à décoller ? La vérité est, malheureusement, quelque part entre les deux. Le Congo vit de facto sous tutelle internationale depuis 15 ans. Son sol abrite toujours la plus importante force de maintien de la paix des Nations Unies. Et si son objectif premier n’est pas atteint, il faut bien admettre que la situation serait certainement pire sans les Casques bleus. Le pays cherche à s’affranchir de cette domination. Kabila père l’avait fait brutalement en expulsant ceux qui l’avaient porté au pouvoir (et ils sont revenus par l’Est les armes à la main en mettant les Kivus et une partie du Katanga sous exploitation intensive de toutes leurs richesses). Plus récemment, Joseph Kabila (le fils qui succéda à Laurent Désiré après son assassinat en janvier 2001) a demandé le départ de la MONUC. Les capacités de résistance des institutions internationales sont infinies : elle s’est transformée en… MONUSCO . Cette dernière va jouer cette fois encore un important rôle de soutien à la distribution de matériel électoral. De même, le long processus de négociation de la remise de l’immense (et odieuse) dette congolaise contractée principalement par les rêves de grandeur du Maréchal Mobutu (aiguisés par les intérêts de nombre de nos entreprises…) a connu d’incessants blocages et reports d’échéance, surtout à partir du moment où la RDC avait conclu de nouveaux accords commerciaux avec la Chine. Ce sujet mériterait à lui seul un dossier complet.
Pour en revenir au processus électoral, le Congo a prétendu qu’il assurerait le financement de la moitié du coût… avant de le chiffrer à 600 millions de dollars et bientôt à 1,2 milliard tout en reconnaissant que les provisions promises n’avaient pu être faites. Résultat : c’est la communauté internationale qui doit le payer…

Voter, la priorité?

En définitive, on peut légitimement se demander si l’électeur congolais n’est pas un figurant dans une pièce qui le dépasse. Certains intellectuels congolais ne sont pas les derniers à affirmer que leur pays, voire leur continent, n’est pas prêt pour la démocratie. Du moins, pas celle qui leur est imposée par les Occidentaux. Élire un président tous les cinq ans, est-ce cela la démocratie ? Quand on prend en considération les sommes qui vont être nécessaires à la tenue des élections alors que les Congolais n’ont pas de carte d’identité, que le cadastre foncier s’achète, tout comme se vend au plus offrant une partie importante de la magistrature, sans parler des députés eux-mêmes qui savent presque tous, majorité et opposition confondue, monnayer leur voix pour adopter les textes préparés par la Présidence, l’essentiel n’est-il pas ailleurs ? Construire une culture de la démocratie, du quartier au pays, en passant par la commune et la province, assurer la séparation des pouvoirs, doter le pays d’une administration efficace, payée décemment et à temps, instaurer une armée républicaine qui protège ses citoyens plutôt que de les rançonner… ne sont-ce pas là les vraies priorités ? Les esprits chagrins ajouteront qu’avant, au temps de Mobutu et du Parti-Etat, il n’y avait qu’un candidat, cela ne coûtait rien et le résultat était le même… L’État tel qu’on le connaît en Europe est le produit d’une longue évolution.
Au Congo aussi, le chemin parcouru est impressionnant et sur un laps de temps beaucoup plus court. Songeons qu’en 2003, le pays était encore scindé en trois zones occupées par des groupes belligérants différents. Ou que le budget de l’État a été multiplié par cinq en dix ans. En définitive, un pays fragile comme le Congo se construit parce qu’on le pousse et on le tire, par des pressions internationales, des conditionnalités économiques et une mobilisation populaire. À cet égard, les élections sont un moment crucial, parce qu’elles constituent une échéance importante et le seul rendez-vous avec le peuple dans le processus de reddition des comptes.

(*) Solidarité Mondiale



1. Commission électorale Nationale indépendante.
2. Forces Armées de la République Démocratique du Congo (armée nationale).
3. Au contraire de la guerre de 1996 (dite « de libération ») qui conduisit à la chute de Mobutu et porta L.D. Kabila au pouvoir, la guerre de 1998 fut déclenchée à partir de l’Est du Congo par le Rwanda en représailles à leur éviction du pouvoir à Kinshasa. Elle donna lieu à l’entrée dans le conflit de 8 autres pays africains, une quasi-partition du pays avant les négociations de paix et surtout une exploitation à grande échelle des ressources, surtout minières, qui se poursuit encore en partie aujourd’hui.
4. Société Nationale d’Électricité (société publique de production et de distribution d’électricité).
5. Union pour la Démocratie et le Progrès Social (de tendance socialiste).
6. Victoire d’Abdoulaye Wade sur le président Abdou Diouf au Sénégal le 7 mars 2000, mettant fin à 40 ans de règne du Parti socialiste sénégalais.
7. Alors que beaucoup espéraient que le processus électoral commence avec les élections locales…
8. http://www.aeta-network.org/


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