Lors de son congrès du mois d’octobre 2010, la CSC a adopté une résolution selon laquelle « notre modèle économique mène à des impasses sociales et environnementales. Nous devons repenser fondamentalement ce modèle basé sur la surconsommation de biens matériels et le faire évoluer vers un modèle qui remet l’humain et l’intérêt général au coeur du système, dans le respect du climat et de l’environnement». Audacieux et ambitieux programme inspiré des thèses de Tim Jackson. Explications...

 
Depuis 2008, les dirigeants de l’Union européenne sont en effervescence. Les réunions de crise se multiplient : membres de l’Eurogroupe, ministres des Finances, chefs d’État. Après avoir sauvé les établissements financiers, il s’agit maintenant d’éviter la noyade du projet de monnaie unique. Et plus souvent qu’à leur tour, les dirigeants européens doivent revêtir leur panoplie de pompier. Il s’agit d’éteindre des incendies.
En même temps, l’orientation des débats est nettement néolibérale1. Et il apparaît que le repère clé est à nouveau celui de la croissance. Comme l’écrivent Christophe Degryse et David Natali 2, « le changement de paradigme paraît relégué au second plan, loin derrière cette priorité : croissance, croissance, croissance. Une croissance à tout prix dont les gouvernements, dans le contexte de crise de la dette souveraine, espèrent qu’elle leur permettra d’assainir rapidement leurs finances publiques. » Il faut relancer l’activité économique. C’est encore et toujours l’alpha et l’oméga des politiques économiques. Est-ce la bonne voie ? Il est permis d’en douter. Car les défis sont complexes. Et ils exigent une approche appropriée. C’est un autre modèle de développement dont l’Europe et ses régions ont besoin.

Trois défis majeurs

Bien sûr, il est essentiel de sauver l’Euro. Mais beaucoup plus fondamentalement, c’est la planète et ses habitants qui sont en danger. Et qu’il faut sauver.
Au moins trois défis majeurs sont à relever.
Le premier défi, c’est la limitation du réchauffement climatique. Les rapports du GIEC estiment que la température moyenne sur terre devrait augmenter de 1,8 à 4 degrés Celsius d’ici 2100. Comme le montre de manière remarquable le prix Nobel de la paix Al Gore 3, les conséquences et les dégâts causés par le réchauffement climatique sont déjà visibles aujourd’hui, avec la multiplication de catastrophes « naturelles ». Et ce sont les pays les plus pauvres qui sont et seront les plus affectés par cette menace.
Les États ont convenu que la hausse des températures mondiales devait être limitée à 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Pour rencontrer cet objectif, d’après le GIEC, les émissions de gaz à effets de serre devraient être réduites de moitié d’ici 2050 par rapport à leur niveau de 1990. Pour les pays industrialisés, la baisse de leur émission globale d’ici le milieu du siècle devrait être de 80 %. Au-delà des intentions, les résultats se font attendre. Durant la période 1990-2008, les émissions de CO2 n’ont pas baissé dans les pays industrialisés. Et dans les pays en développement, elles ont fortement augmenté. Au total, les émissions de CO2 affichent une hausse de 45 % entre 1990 et 2008 4.
Le deuxième défi a trait à l’épuisement des ressources naturelles. Depuis le milieu des années ‘80, la biocapacité de la terre est dépassée. La demande pour les ressources excède la capacité de la planète à les reconstituer d’environ 20 % 5. Le WWF estime que l’humanité consomme aujourd’hui environ l’équivalent d’une planète et demie. Et en 2030, ce devrait être deux planètes. Cette situation a déjà des conséquences que le consommateur occidental peut ressentir et qui sont très concrètes. Pensons à l’évolution des prix du poisson. Sur le terrain énergétique, l’ère du pétrole et des carburants bon marché appartient définitivement au passé. Et comme le montre Olivier Derruine à partir du rapport du programme des Nations unies pour l’Environnement 6, « si la question du pic pétrolier revient régulièrement dans les débats publics, il ne s’agit finalement que de l’arbre qui cache la forêt, car c’est bel et bien un large éventail de ressources que nous utilisons quotidiennement sans même le savoir qui est en voie de raréfaction ». Un indicateur intéressant est celui de l’empreinte écologique. Selon celui-ci, la situation est très contrastée d’une région du monde à l’autre. En Amérique du Nord, un habitant consomme en moyenne l’équivalent de quatre planètes. En Europe occidentale, nous en sommes à deux planètes. La population d’Asie centrale et orientale est en forte expansion. Elle compte environ 3 milliards et demi d’êtres humains, soit plus de dix fois l’équivalent de la population nord-américaine. À l’heure actuelle, l’empreinte écologique de cette population asiatique est inférieure à l’équivalent d’une planète. Mais le pouvoir d’achat et la consommation augmentent dans ces régions… On imagine la catastrophe si le repère à venir pour les habitants orientaux était le mode de vie de l’Américain moyen, ou même de l’Européen.
La pression sur les ressources conduit aussi à une perte importante de biodiversité. Si aux yeux du grand public, cette évolution est moins spectaculaire que la fonte des glaces, elle représente à terme une menace importante pour nos conditions de vie. Selon les scientifiques, une espèce sur cinquante mille s’éteint naturellement chaque siècle. Avec l’activité humaine, ce rythme s’est emballé et pourrait atteindre d’ici le milieu du siècle un rythme de cent à mille fois supérieur 7.
Le troisième défi qui se pose est celui de l’approvisionnement futur en énergie. Il est lié aux deux premiers. Les données de base sont connues. Parmi celles-ci, nombreux sont les spécialistes qui considèrent que nous avons dépassé le pic de la production du pétrole conventionnel. Et que l’exploitation d’autres types de pétrole (sables bitumeux, huiles extralourdes) n’est en aucune manière une option intéressante pour l’environnement. Avec la catastrophe de Fukushima, l’énergie nucléaire a quant à elle fait une nouvelle fois l’étalage des risques qu’elle représente pour l’humanité.
Il n’y a pas trente-six options possibles. La consommation énergétique doit pouvoir être considérablement réduite, certainement dans nos pays industrialisés. Et il convient de maximiser la production et la consommation de sources d’énergies renouvelables.
Le monde syndical ne reste pas aveugle face à ces différents défis. Et pas seulement au niveau belge. Lors du dernier congrès de la confédération syndicale internationale à Vancouver en juin 2010, la résolution suivante a été votée : « Le congrès constate que la dégradation environnementale et le changement climatique ont déjà de graves répercussions sur les moyens de subsistance de millions de travailleuses et de travailleurs et sur la survie d’un grand nombre de communautés… » 8. En d’autres mots, et pour le dire simplement, il ne s’agit pas uniquement de s’inquiéter de la qualité des eaux de baignade et de la survie des grenouilles. Le monde du travail est lui aussi fortement concerné et commence à se mobiliser.

Les mirages du marketing vert

Comme écrit plus haut, la stratégie européenne est à nouveau pleinement orientée vers la recherche de la croissance. Dans l’esprit du grand public, les informations sont régulièrement distillées pour suggérer que croissance rime avec mieux-être. Qu’avoir une croissance forte permettrait de résoudre tous les problèmes, et de rendre les gens plus heureux. Mais est-ce bien ce qui se passe et ce qui est observé ? Certains économistes 9 ont ces derniers temps réalisé différents travaux remarquables où ils mettent en évidence une donnée simple, mais fondamentale : plus ne signifie pas nécessairement mieux. Et que la croissance n’est ni une condition nécessaire ou suffisante pour tendre vers la prospérité. L’étymologie nous apprend que ce dernier mot vient du latin et est constitué de « pro » qui signifie « en faveur de », et de « spes » qui désigne l’espoir. On peut donc définir la prospérité comme la confiance portée en l’avenir.
Les travaux de l’économiste anglaisTim Jackson sont particulièrement instructifs. Dans son ouvrage « Prospérité sans croissance », il croise la variable de la richesse produite 10 avec d’autres données, telles que par exemple l’espérance de vie à la naissance de l’individu.
L’espérance de vie à la naissance est utilisée comme indicateur permettant d’approcher le bien-être. Les constats que l’on peut établir à partir du tableau ci-dessus sont de divers ordres. Jusqu’à un certain niveau (compris entre dix et quinze mille dollars), l’augmentation de la richesse s’accompagne d’un accroissement de l’espérance de vie. Au-delà de ce seuil, ce n’est plus le cas. Et par exemple, à Malte l’espérance de vie est plus élevée qu’aux États-Unis alors que dans ce dernier pays, le PIB par habitant est deux fois plus important. Et nous pourrions multiplier les exemples. D’autres indicateurs permettent de mettre en évidence des constats similaires et donnent à réfléchir. La croissance, parée par la majorité des décideurs de toutes les vertus, ne fait pas le bonheur. Plutôt que le produit intérieur brut, il est indispensable de mesurer autrement le bien-être. En utilisant d’autres indicateurs. L’idée sous-jacente est d’utiliser la bonne boussole, le bon outil de navigation pour exercer au mieux le pilotage des politiques économiques et sociales. Dans la tête du grand public, et des décideurs, il semble essentiel d’opérer une mutation culturelle et de transformer la conception du progrès, en particulier en remettant en question le culte de la croissance économique. À nos yeux, la conception du progrès doit fondamentalement intégrer différentes dimensions : la qualité de vie, les coûts engendrés pour l’environnement et la répartition du bien-être, notamment.
Pour certains, il n’est pas nécessaire d’abandonner la stratégie de la recherche de la croissance. Il suffit de la rendre plus verte. C’est la conception dominante qui prévaut notamment dans les cénacles européens. Les entreprises et les concepteurs de campagnes de marketing s’engouffrent pleinement dans cette voie. Aujourd’hui, entre les producteurs de voitures, ou les sociétés pétrolières, c’est à celui qui sera le plus vert. Le plus souvent, il s’agit purement d’un emballage, d’un discours. Mais plus fondamentalement, la critique est la suivante. Quel est le sens d’avoir le même modèle qu’avant : celui du toujours plus, avec des inégalités qui s’accroissent, même s’il est un peu plus vert ? D’autant que le découplage entre PIB et consommation des ressources n’est pas vérifié, ainsi que le montre de manière convaincante Tim Jackson.
Le graphique ci-après montre que la consommation de différentes ressources (pétrole, gaz naturel, charbon) est en croissance constante à mesure que le PIB mondial augmente. Bien sûr, il y a un découplage relatif, mais pas absolu. En d’autres mots, pour produire une unité de richesse supplémentaire, il faut moins de pétrole en 2005 qu’en 1980. Il y a donc découplage relatif. Mais les progrès techniques ne sont pas suffisants pour pouvoir continuer à augmenter la richesse produite tout en diminuant la consommation des ressources. Le découplage n’est donc pas absolu. C’est vrai également pour les émissions de gaz carbonique. Elles augmentent moins vite que le PIB mondial, mais elles continuent à gonfler, alors que les études scientifiques sont unanimes pour affirmer qu’elles devraient drastiquement baisser pour éviter une catastrophe climatique.
Ça ne veut pas dire qu’à l’avenir, des progrès techniques significatifs ne permettront pas de stopper la tendance d’une consommation toujours plus importante des ressources. Mais il est permis d’en douter. En tout cas, jusqu’à aujourd’hui, l’humanité n’a pas réussi à franchir ce pas. Mener des politiques pour enregistrer de la croissance, même verte, ne semble pas être une solution. En revanche, verdir l’économie présente un véritable intérêt et offre des opportunités de création d’emplois qui ont du sens et peuvent avoir de la qualité.

Miser sur l’emploi vert

Longtemps a prévalu l’idée dans l’esprit de la majeure partie des individus que la promotion de l’environnement était antagoniste avec la création d’emplois. Des études récentes montrent qu’il n’en est rien. Et qu’au contraire, la conversion écologique de l’économie via la transition vers une société bas carbone permettrait de stimuler la création d’emplois. C’est la thèse mise en avant notamment dans une recherche menée à l’initiative de la Confédération européenne des Syndicats 11. L’étude de la CES cherche à mesurer quel serait l’impact sur l’emploi si des politiques étaient mises en oeuvre pour réduire de 30 à 50 % les émissions de CO 2 à l’horizon 2030. Les principaux résultats de cette recherche sont les suivants. D’abord, des politiques climatiques devraient conduire à un solde positif d’emplois. La hausse du nombre de postes de travail devrait être de l’ordre de 1,5 %. Seconde conclusion majeure de l’étude, la redistribution des emplois qui devrait s’opérer sera davantage intrasectorielle qu’intersectorielle. En d’autres mots, avec la mise en place de politiques climatiques, des secteurs ne sont pas condamnés à disparaître. Mais au sein même des branches, des métiers devraient sensiblement se transformer.
La démonstration repose sur un argument puissant. L’intensité en emplois dans les secteurs verts est beaucoup plus forte que dans les activités traditionnelles. Les exemples sont nombreux et particulièrement révélateurs. Pour n’en citer que deux, l’isolation des bâtiments est une activité beaucoup plus riche en emplois que l’importation de pétrole. On estime ainsi qu’un million de chiffre d’affaires génère seize emplois dans l’isolation des bâtiments, et seulement trois emplois dans le raffinage du pétrole. De même, le soutien aux transports en commun permet bien davantage la création de postes de travail en comparaison avec la fabrication de voitures particulières.
Le soutien à l’économie verte est un enjeu majeur pour l’Union européenne. Il s’agit de ne pas rater le train de la transition vers l’économie bas carbone. Car d’autres régions du globe ne sont pas en reste. La Chine par exemple a une politique industrielle ambitieuse qui lui a permis de détrôner l’Allemagne comme premier producteur mondial de panneaux solaires en 2010. Outre la nécessité de respecter davantage l’environnement, les innovations vertes sont indispensables pour assurer un avenir aux activités industrielles en Europe. C’est clairement la dynamique que le « plan Marshall 2.vert » cherche à insuffler en Wallonie.
Syndicalement, les enjeux sont énormes. Outre l’exploitation maximale du potentiel des défis écologiques pour créer des emplois verts, il s’agit aussi d’agir pour que ces nouveaux postes de travail soient de qualité. Ce qui n’est pas toujours le cas. Pensons notamment aux activités dans le tri et le recyclage des déchets. Il s’agit également de faire en sorte que les nouveaux postes de travail permettent d’offrir des alternatives aux travailleurs occupés aujourd’hui dans des activités traditionnelles qui sont menacées par la transition vers une société bas carbone. Syndicalement, l’idée qui est mise en avant est celle d’une transition qui doit être juste. Plus précisément, les travailleurs ne peuvent être victimes et exclus de l’évolution vers des activités vertes. Le rôle syndical est multiple et la concertation sociale doit permettre de rencontrer différents enjeux : accompagner les travailleurs en veillant à ce que les préjudices pour chacun d’entre eux soient limités au maximum. Encourager le recyclage et promouvoir la formation permettant aux personnes l’occupation de nouveaux postes de travail.

Cesser de surconsommer

Lors du dernier congrès de la CSC en octobre 2010, une résolution forte a été votée à l’unanimité. Ce sont les jeunes qui ont été à l’initiative du texte adopté, et c’est plus qu’un symbole. Cette résolution affirme que « Notre modèle économique mène à des impasses sociales et environnementales. Nous devons repenser fondamentalement ce modèle basé sur la surconsommation de biens matériels et le faire évoluer vers un modèle qui remet l’humain et l’intérêt général au cœur du système, dans le respect du climat et de l’environnement ».
C’est une remise en question fondamentale du matérialisme. Au-delà de l’adoption d’une telle résolution, la question est de savoir comment concrétiser pareille orientation. Le postulat de base est partagé, avec une amplitude différente selon les acteurs. Ils sont nombreux à considérer aujourd’hui que vu les défis environnementaux, la conversion écologique de nos économies est devenue indispensable. Au-delà, les orientations divergent. Selon l’approche capitaliste, soutenue par la plupart des dirigeants européens, il faut une croissance qui soit verte. Comme nous l’avons montré plus haut, il s’agit de garder le modèle traditionnel, en lui ajoutant simplement une petite touche de couleur.
Avec d’autres, nous plaidons pour une autre approche. Où la conversion écologique doit permettre de mettre l’accent sur la qualité de vie plutôt que sur la quantité de biens produits et consommés. En effet, même si les progrès technologiques permettront aux voitures privées d’être moins polluantes demain, quel sens y a-t-il d’en produire toujours plus si c’est pour voir chaque année les files s’allonger sur les routes ?
Selon nous, une des fondations d’une alternative est la stimulation d’emplois dans des services à forte utilité sociale. Et les exemples concrets sont nombreux. Pensons aux secteurs de la santé, de l’enfance, de l’éducation, de la mobilité durable. Bien entendu, cette orientation nécessite que des financements puissent être trouvés et que des progrès soient réalisés vers une fiscalité plus juste. Nous pensons également que le chemin vers l’économie verte implique de rouvrir le débat sur la réduction du temps de travail tout au long de la vie. Et de considérer avec André Gorz par exemple que puisque ça n’a pas de sens de produire toujours plus, alors soyons plus nombreux à travailler, et travaillons moins. Et ayons plus de temps pour profiter de la vie et participer à des activités sociales, culturelles, syndicales ou politiques.

L’égalité comme repère

L’avancée vers cette alternative ne sera possible qu’à une condition fondamentale. Elle nécessite de poser de manière forte la question de l’égalité. Les sociologues montrent bien quels sont quelques-uns des principaux ressorts de la consommation. Souvent, un individu veut consommer pour se rapprocher du standard qu’il perçoit chez celui qui a un peu ou beaucoup plus que lui. « Mon voisin a fait installer une piscine dans son jardin, ou part trois fois en vacances sur l’année. Et bien, moi aussi, je voudrais faire de même ». Dans une société où les inégalités ne cessent d’augmenter, c’est un cercle infernal qui a des conséquences dévastatrices pour la planète.
Une société sobre en carbone implique une réduction des inégalités. Dit autrement, l’économie ne sera verte que si elle est aussi sociale.

(*) CSC – FEC



1. Voir notamment Cécile Barbier, « Gouvernance économique européenne, pourquoi tant de hâte à adopter le paquet législatif », dans Démocratie, n°13-14, 1er juillet 2011.
2. Christophe Degryse et David Natali «Une sortie de crise plus sociale et plus durable pour l’Union européenne», dans Bilan social de l’Union européenne 2010, p.11, OSE-ETUI, Bruxelles, 2011.
3. Al Gore « Une vérité qui dérange », Paramount, 2006.
4. Bêla Galgoczi, « Le changement climatique et le développement durable après la crise », dans Bilan social de l’Union européenne 2010, p.78, OSE-ETUI, Bruxelles, 2011.
5. Secrétariat de la convention sur la diversité biologique, « Perspectives mondiales de la diversité biologique », Montréal, 2006.
6. Olivier Derruine, « Lorsque les Nations unies plaident pour le découplage… », dans la Revue Nouvelle, juillet-août 2011, Bruxelles.
7. Manuel Domergue, « Biodiversité : la faune et la flore en chute libre », dans Alternatives économiques, hors série n°86, p.84, « Les chiffres de l’économie », www.alternatives-économiques.fr/chiffres2011
8. CSI, congrès de Vancouver, juin 2010, résolution climat et transition juste, point 6.
9. Voir notamment Tim Jackson, « Prospérité sans croissance », De Boeck, 2010 ; Jean Gadrey, « Adieu à la croissance », Alternatives économiques, 2010; Isabelle Cassiers et alii, « Redéfinir la prospérité- jalons pour un débat public », éditions de l’Aube, avril 2011.
10. Mesurée à partir du produit intérieur brut par tête, en parité de pouvoir d’achat.
11. CES, « Étude sur le changement climatique et emploi », 2007, accessible sur le site www.etuc.org.