Comme toute région en Europe, la Flandre subit l’influence d’évolutions sociales qui la dépassent. Au moment d’en esquisser une analyse politique, on se doit de garder cet élément à l’esprit. Ainsi, il est important de savoir que la Flandre est devenue au cours de ces dernières décennies l’une des régions les plus riches d’Europe, notamment grâce à la venue de capitaux étrangers et américains, ainsi qu’à un secteur de PME en bonne santé. Toutefois, la Flandre n’échappe pas aux conséquences négatives de la mondialisation, du néolibéralisme agressif et de la crise qui en découle.

La Région flamande n’assiste pas seulement au mouvement de déterritorialisation du capital international : elle est aussi confrontée au problème de la baisse de l’emploi dans les secteurs industriels classiques, parmi lesquels l’assemblage automobile, qu’elle ne parvient guère à compenser dans les secteurs de la haute technologie et des services. La part des nouvelles technologies reste relativement faible et l’économie de la connaissance n’occupe qu’une modeste place. Sur le plan démographique, le surcoût dû au vieillissement de la population pèse sur l’avenir. Il est vrai que, en Flandre, le chômage est à un niveau bien plus faible que la moyenne belge, mais, dans certaines régions, le chômage des jeunes est préoccupant, surtout chez les allochtones. Quant à la pauvreté, la Flandre n’en est pas exempte non plus. Ici encore, la moyenne belge est plus élevée de quelques pour cent, mais 11 % des Flamands vivent tout de même sous le seuil de pauvreté.
Partout en Europe, la transition d’une société monoculturelle vers une société multiculturelle s’accompagne de réactions xénophobes, avouées ou non, qui ne peuvent du reste pas être dissociées de la situation très compétitive sur le marché du travail. De nouvelles lignes de démarcation entre peuples et cultures se dessinent ainsi, avec l’extrême droite comme frange radicale. En Flandre, le visage du « nouveau racisme » est bien visible, ainsi que la nouvelle ligne de fracture entre deux bords constitués par le courant de pensée de l’extrême droite ethnocentrique, autoritaire, populiste et raciste d’un côté, et de l’autre par les partisans d’une société tolérante, multiculturelle, plus permissive et solidaire. Et entre ces deux bords, un très grand groupe qui cherche le juste milieu entre les deux courants.
Néanmoins, d’autres aspects de la « nouvelle politique » sont clairement présents en Flandre. La société pilarisée, avec le pilier catholique au centre du pouvoir, fait l’objet de critiques depuis pas mal de temps. Bien qu’il n’ait pas vraiment perdu de son importance, le pilier catholique se sécularise, ainsi que les individus qui s’en revendiquent. La composante religieuse du mouvement chrétien-démocrate s’est dès lors fortement effritée.
Entre-temps, l’électeur libre, plus émancipé, plus critique et flottant, joue un rôle bien plus grand. L’influence des professionnels de la communication et du marketing croît. Les politiques ajustent d’ailleurs leur attitude en fonction de cette évolution. Petit à petit, le leadership personnalisé s’impose. Les médias ont également une grande importance pour atteindre l’électorat flottant. Les responsables politiques acquièrent leur notoriété surtout via les médias, en particulier via la télévision. Les partis vont donc à la recherche de figures médiatiques connues à inscrire sur leurs listes. Grâce à la lutte du mouvement des femmes et à la législation adoptée sur les quotas, davantage de femmes arrivent en politique. Par ailleurs, les premiers « nouveaux Belges » percent. Le rajeunissement et les changements de génération accompagnent aussi ces mutations en Flandre.

Rapports politiques

Tous ces facteurs sont à la base des processus de réforme et de réorganisation au sein des partis et dans leurs rapports mutuels. Le paysage politique classique que l’on a longtemps connu en Flandre — un CVP dominant et trois partis minoritaires : libéraux, socialistes et un parti linguistique — a complètement changé en une décennie. La forte percée du Vlaams Blok/Vlaams Belang y a joué un rôle essentiel. Né en 1979, ce parti issu de la Volksunie a été rejoint par des groupes extrémistes de droite et est devenu un parti séparatiste, raciste et opposé aux immigrants. Le dimanche noir (scrutin du 24 novembre 1991), on a pu entrevoir son potentiel électoral et, en 2004, ce parti récoltait près d’un quart des voix. Les autres partis adoptent une stratégie d’isolement : ils ne collaborent pas avec le Blok et ne concluent aucun accord politique avec lui. Les ailes droites des partis centristes protestent. Tant qu’il ne participe pas au pouvoir, clament les détracteurs du cordon sanitaire, le VB peut continuer de croître en tant qu’outsider. Les médias ont embrayé sur cet argument et ont commencé à traiter de plus en plus ce parti comme les autres, accroissant ainsi sa « respectabilité ».
Au centre, libéraux et chrétiens-démocrates se livrent une bataille pour le leadership depuis plusieurs années. Les chrétiens-démocrates ont tenté de stopper leur chute à 20 % en rénovant le parti et en adoptant le confédéralisme. Le nouveau nom de la formation met en tout cas l’accent sur le caractère flamand : chrétien-démocrate et flamand (CD&V). Grâce au cartel formé avec l’aile conservatrice de l’ancienne VU, la N-VA, cette formation est devenue la plus importante en 2004 (35 sièges sur 124 au Parlement flamand). Du côté libéral, les opérations d’élargissement visant tant des personnalités issues du CVP que du SP et de la VU, se sont succédé. S’articulant autour du libéralisme et portant une attention aux problèmes sociaux, le VLD 1 a tenté de créer un large parti populaire flamand. Il remporta 25 sièges en 2004. Toutefois, des conflits à propos de la problématique de l’immigration et des étrangers sont apparus et se sont cristallisés autour de la figure de J.-M. Dedecker. En 2009, celui-ci se présente à l’électeur avec sa propre liste libérale de droite (LDD) qui a obtenu un résultat inattendu aux élections fédérales du 10 juin 2007 (5 sièges à la Chambre).
Le parti nationaliste flamand VU, quant à lui, a explosé sous l’influence du Vlaams Blok, des opérations d’élargissement des autres partis et de dissensions internes sur la ligne à tenir en matière de réformes institutionnelles. Son aile gauche, sous la houlette de Bert Anciaux, a formé un cartel avec les socialistes (SP.A/Spirit), que les proches d’Anciaux ont récemment quittés. Les anciens membres de tendance sociale-libérale de la VU ont fondé leur propre (petite) formation qui doit maintenant tenter d’atteindre le seuil électoral de 5 %. L’aile conservatrice de la VU s’est regroupée dans la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA). Après l’échec de la réforme de l’État sous le gouvernement dirigé par Yves Leterme, la N-VA a mis fin au cartel et se présente seule à l’électeur, sous la direction de Bourgeois et de De Wever. Dans l’ensemble, le nationalisme flamand n’a pas vraiment souffert de cette réorganisation. Les anciens membres de la VU sont présents dans tous les partis et peuvent y exercer une influence. Le CD&V et les libéraux sont devenus plus nationalistes flamands tandis que la LDD et la N-VA se profilent comme des partis confédéralistes qui ne voient pas d’un mauvais œil une éventuelle indépendance flamande. Le Vlaams Belang doit donc faire face à de nouveaux concurrents sur ce terrain.
Les socialistes aussi ont subi la pression du VB. En effet, l’extrême droite s’est nourrie de la désintégration de l’ancien parti socialiste flamand qui s’est ensuite modernisé (rajeunissement, féminisation) et profilé comme formation plus postréformiste, plus flamande et plus verte. Elle a tenté de devenir le pôle de toutes les forces progressistes flamandes. Cette ouverture n’a pas eu de succès auprès des chrétiens. Par contre, les progressistes de l’ancienne VU ont contribué au succès du cartel SP.A-Spirit (25 sièges en 2004). La collaboration entre socialistes et écologistes, quant elle, est plus laborieuse. Groen!, dont la base provient des nouveaux mouvements sociaux, obtint 10 % des suffrages aux élections de 1999 sous le nom d’Agalev à l’époque, mais s’effondra après sa participation au gouvernement pour n’obtenir que 6 sièges en 2004. Groen!, à présent en position de faiblesse, refuse de rejoindre les socialistes. La majorité du parti souhaite provoquer la relance via une politique 100 % verte.
Ces rapports de force politiques, et plus particulièrement le cordon sanitaire, ont contraint les autres partis à siéger au gouvernement flamand. À la coalition gouvernementale arc-en-ciel (1999-2004) a succédé une tripartite classique en 2004 élargie aux partenaires de cartel de la N-VA et Spirit. Maintenant que le cartel CD&V–N-VA est dissous, la bataille entre chrétiens-démocrates et libéraux reprend. Néanmoins, la question de savoir dans quelle mesure la N-VA et la LDD affaibliront les deux partis centristes sur le plan électoral reste pertinente. En ce qui concerne le VB, il semble prévisible qu’il sera concurrencé par la N-VA et la LDD. Par contre, ce qui est moins prévisible, c’est ce qu’il adviendra de la gauche. Le SP.A profitera-t-il de sa faible position dans les sondages et son aile gauche saura-t-elle, en cette période de crise, se faire entendre ? Bref, on saura après le 7 juin si la tripartite classique reste à la manœuvre ou si l’orange-bleue (alliance CD&V/Open VLD) ira à la recherche d’un partenaire conservateur ou libéral de droite.

Accents politiques flamands

Les gouvernements flamands sont à l’œuvre depuis bien assez longtemps pour qu’on puisse y déceler un certain nombre d’accents propres. La primauté de la communauté est l’un d’eux. La Flandre souhaite mener une politique tournée vers sa propre communauté et adaptée à la réalité sociale flamande. Ainsi, la Flandre mène de concert avec les communes et les CPAS une politique sociale qui s’articule autour de disparités géographiques (quartiers), de l’intégrabilité de segments de l’immigration, de la lutte contre l’exclusion sociale et de la problématique de la sécurité. L’État social actif constitue un autre principe de départ. Des perspectives d’activation rassemblent enseignement, formation et travail. Cette politique s’accompagne de contrôles et de sanctions financières. Mais elle met aussi en œuvre de nombreux tests de compétence et d’évaluations qui caractérisent d’ailleurs l’administration flamande entière. Reste encore à savoir si cela diminue l’impact des partis politiques.
Sur le plan philosophique et éthique, la Flandre connaît, surtout depuis les gouvernements sans participation chrétienne, une politique très libérale. L’égalité des droits des populations homosexuelles, bisexuelles et lesbiennes a même fortement progressé. Par contre, les soins de santé et l’enseignement sont majoritairement entre les mains des organisations du pilier catholique, même si la composante religieuse n’y est plus autant à l’avant-plan. L’enseignement non catholique n’accueille qu’un quart de la population scolaire. C’est surtout l’enseignement de la Communauté qui a perdu beaucoup de son personnel et de ses élèves. Naturellement, le fait que le financement soit fixé de la même manière pour tous joue un rôle. De plus, l’enseignement de la Communauté, ouvert à tous les groupes de la population, attire nettement moins les personnes sensibles au statut social et les personnes issues de la classe moyenne. Cette mentalité existe également dans les familles non catholiques. Les universités flamandes, elles, suivent aussi leur propre chemin. En ligne avec la réforme de Bologne, des universités et des hautes écoles se sont associées. C’est ainsi qu’un important regroupement catholique a vu le jour. Et la Flandre, en commun avec les Pays-Bas, a mis sur pied un système d’accréditation des études supérieures.
Ceci nous amène à la collaboration ente la Flandre et les Pays-Bas. Elle existe bien en ce qui concerne la langue, l’enseignement, le théâtre, les arts plastiques et les médias. Dans de nombreux cercles artistiques, on parvient toutefois aussi à percer internationalement, surtout dans le monde anglo-saxon. Les cercles scientifiques et académiques sont fort tournés vers cet univers. L’anglais séduit bien plus la jeunesse flamande que le français. Sur le plan culturel, l’attention portée au particularisme flamand n’a pas baissé. Sous l’influence des médias, les liens avec les couches plus populaires se sont même davantage resserrés que par le passé. En tout cas, l’intérêt pour les dialectes flamands en témoigne.

Plus d’autonomie

Le survol du paysage politique permet d’entrevoir l’existence d’un criant désir de plus de compétences flamandes. Cela n’est pas tout à fait incompréhensible. De profondes frustrations se sont développées dans le passé, qui ont trouvé leur origine dans un sentiment de relégation au second plan aux niveaux linguisticoculturel, socioéconomique et politique, et l’on a voulu les vaincre en aspirant à l’autodétermination. Ces frustrations sont encore présentes aujourd’hui, bien qu’il y ait peu de raisons objectives à leur perpétuation. Au travers d’un jeu de troc entre la Flandre, Bruxelles et la Wallonie, les différentes réformes de l’État ont procuré à la Flandre davantage de compétences et une gestion propre. Les institutions ainsi créées ont ensuite engendré une classe politique qui doit désormais prouver sa légitimité à l’égard de l’électorat flamand. De plus, les sentiments d’appartenance communautaire et d’amour-propre se sont amplifiés et ont formé un excellent terreau pour une conscience flamande renforcée, certainement aussi parce que la Flandre se portait bien économiquement. C’est aussi sous la pression du flamingantisme radical que presque tous les partis ont adopté une posture nettement plus flamande. Les résultats de la politique menée de façon autonome n’ont fait que renforcer cette tendance.
À quelques exceptions près, il y eut un consensus en 1999 quant à l’avenir que la Flandre projetait pour elle-même et pour la Belgique. Les résolutions flamandes du 3 mars 1999 optent pour un modèle confédéral dans son essence, avec un État fédéré Flandre et un État fédéré Belgique francophone, ainsi que deux régions subordonnées (Bruxelles et la Belgique germanophone). L’élargissement des compétences flamandes sur le plan social, une plus grande autonomie fiscale et davantage de clarté sont autant d’exigences que la Flandre souhaite voir devenir réalité. Les partis flamands maintiendront leurs exigences après la réforme de l’État non aboutie sous le Premier ministre Leterme. Il est pratiquement exclu qu’un résultat électoral aille à contre-courant.
Une nouvelle réforme de l’État doit aussi apporter de la clarté dans le Brabant flamand. Il est vrai que, au sein même de cette région, cette question focalise toutes les attentions. Cependant, la plupart des partis flamands souhaitent gouverner eux-mêmes cette région sans avoir à être soumis au regard curieux de la Belgique francophone. Cela dit, l’exercice n’est pas simple. Le Brabant flamand — tout comme le Brabant wallon d’ailleurs — est devenu une région très prospère grâce au rôle international et européen de Bruxelles. La migration de francophones et d’allophones dans la périphérie bruxelloise y est directement liée. Dans les communes à facilités de la périphérie verte, ils ont formé de grandes concentrations majoritaires, sur lesquelles Bruxelles — région financièrement problématique — lorgne. La territorialité introduite par la loi linguistique de 1932 — à la demande de francophones comme de Flamands d’ailleurs — est naturellement en contradiction avec cette évolution. Et dans le Brabant wallon aussi puisqu’il y existe également une volonté de préserver le régime linguistique. Néanmoins, préserver la langue s’avère plus difficile pour les Flamands que pour les francophones car, bien que le statut du néerlandais en Belgique ait été renforcé récemment, il reste difficile de contraindre les allochtones, et surtout les francophones, au respect et à la connaissance de la langue néerlandaise, qui jouit d’une aura moins prestigieuse. Des Flamands modérés de la périphérie essaient dès lors de réaliser le difficile exercice d’équilibre entre, d’une part, une attitude d’ouverture et de tolérance vis-à-vis des allophones et, d’autre part, une attitude loyale envers une politique orientée vers le respect du néerlandais. Sans s’attarder sur le problème de BHV, il va de soi que cette problématique agit comme catalyseur, de même que d’autres conflits (circulaires, nominations de bourgmestres...), et entraîne la radicalisation des élites politiques des groupes concernés. Il est fort probable que les résultats des élections seront en conformité avec cette radicalisation.
Pour finir, les résolutions flamandes contiennent aussi des points de vue sur Bruxelles qui s’inscrivent parfaitement dans la tradition du mouvement flamand. Frustré que Bruxelles, francisée, tienne peu compte dans la capitale des néerlandophones pourtant majoritaires dans le reste du pays, le mouvement flamand s’est battu pour une capitale bilingue et pour une reconnaissance à part entière des néerlandophones. Le compromis de 1989 a obligé les Flamands à reconnaître la Région bruxelloise — en la faisant rebaptiser Région de Bruxelles-Capitale —, mais en échange d’une large participation à la gestion de la région. La Communauté flamande a cependant maintenu et poursuivi sa stratégie. Elle a fait de Bruxelles la capitale de la Communauté flamande, a nommé un ministre pour Bruxelles, y a établi ses institutions, a fortement investi dans la capitale et a créé la VGC, une sorte de sixième province flamande, et a développé bon nombre d’institutions dans le secteur communautaire (enseignement, secteur socioculturel). Pourtant, la force d’attraction de Bruxelles sur les Flamands ne fait que décroître et ceux-ci sont rares à venir s’y établir, ce qui a naturellement des conséquences négatives sur leur position électorale déjà faible. L’évolution de Bruxelles comme ville multiculturelle, avec le français comme lingua franca, joue aussi un rôle.
Le gouvernement flamand et la VGC se sont toutefois bien adaptés à la ville multiculturelle. Ils ouvrent leurs institutions à toute personne qui souhaite y faire appel et adoptent une attitude d’ouverture à l’égard des autres cultures. Leur politique vise un tiers de la population bruxelloise. En conséquence de ces efforts et de l’importance du néerlandais sur le plan économique, le néerlandais n’est pas en recul dans la capitale. L’enseignement connaît même du succès auprès des parents allophones. La politique sociale pose davantage de problèmes. Non seulement les institutions de soins bicommunautaires sont toujours frileuses vis-à-vis du néerlandais, mais la politique sociale flamande ouverte demande à la Flandre de gros efforts financiers que tout le monde n’est pas prêt à fournir. Dans le secteur culturel, la collaboration progresse et une pensée régionale se manifeste à l’avant-plan.
Les résolutions flamandes prévoient que les deux États fédérés participent de manière égale à la gestion de Bruxelles en ce qui concerne les matières dépassant le niveau communal (international, européen, confédéral) tandis que la région est compétente au niveau local. Bruxelles doit, via un financement des deux États fédérés, avoir la possibilité de remplir son rôle européen et international de manière plus marquée tandis que des liens de collaboration entre Bruxelles et les régions brabançonnes doivent donner plus de marge de manœuvre socioéconomique et financière à la capitale. Avec ce modèle qui ne reconnaît pas Bruxelles comme une région à part entière, la Flandre entend résoudre les problèmes de Bruxelles sans toutefois porter préjudice au modèle confédéral que les partis flamands portent et qui, tout au long de ce tour d’horizon, a servi de fil rouge.


(*) Professeur d’Histoire contemporaine, VUB. Membre du Conseil d’administration du CRISP.



1. Devenu Open-VLD en 2007 en intégrant l’aile flamande de Vivant.

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