À l’heure d’écrire ces lignes, les eaux diluviennes commencent à lentement se retirer des villes et villages de Wallonie laissant derrière elles la désolation et les morts. Nos pensées vont à toutes ces familles qui auront perdu soit un proche, soit une maison ou les deux, mais dans tous les cas un foyer. Face à tant de malheur, mon fils me demandait si l’épreuve du CED1 2021 de français n’avait-elle pas été préparée par une voyante ? On y parlait d’un enfant qui devait quitter sa maison en Belgique pour se réfugier à l’étranger en raison de la montée des eaux liée au changement
climatique. Sounds familiar ?

Si on n’est pas encore dans de tels extrêmes aujourd’hui que dira-ton dans 10 ou 20 ans face à la répétition de tels phénomènes ? Un tel récit doit sembler dès aujourd’hui beaucoup moins fictionnel aux habitant·es de Walcourt évacué·es à la hâte face à une Eau d’Heure qui était complètement déréglée. 

Ceux et celles-là, comme malheureusement tant d’autres, doivent certainement avoir fait un sacré bond hier dans leur compréhension des motivations qui poussent tant de femmes et d’hommes ayant tout perdu ou presque sur les routes périlleuses de la migration pour venir demander l’asile chez nous. C’est beau la solidarité ! Continuons à la donner, car quand nous la donnons, nous n’en perdons pas, au contraire,nous nous enrichissons. Celui ou celle qui en bénéficie aura toute sa vie à coeur de la donner à son tour. Courage, nous serons toujours là les un·es pour les autres !