Dossier p2 copyright AsapixDepuis maintenant quatre décennies, la Wallonie est confrontée à un chômage de masse. Ce n’est donc pas un hasard si les thèmes de l’emploi et de la formation constituent le premier chapitre de la déclaration de politique régionale pour la législature 2014-2019. Permettre à davantage de personnes d’occuper un poste de travail, leur donner une place pleine et entière dans la société, contribuer à ce que chacun(e) puisse se constituer un revenu permettant de vivre dignement. Telles sont quelques-uns des objectifs poursuivis. Mais est-ce réalisable ? Éléments d’analyse.



Aujourd’hui, plus encore qu’hier, les responsabilités des acteurs wallons, tant au niveau des décideurs politiques que des interlocuteurs sociaux, sont énormes. Des pans essentiels des politiques de l’emploi ont en effet été transférés aux Régions. Un exemple : avec la sixième réforme de l’État, le budget wallon des politiques de l’emploi et de la formation a été multiplié par deux. Ces transferts de compétences constituent assurément un immense défi et nécessitent d’ajuster les instruments pour tenir compte au mieux des singularités et des réalités de la population et du territoire. Reste que les politiques de l’emploi et de la formation ne sont pas les seuls instruments qui interviennent dans la dynamique de création d’emplois. Il est donc essentiel qu’elles soient pleinement articulées avec la politique économique, la politique sociale, mais aussi avec la politique fiscale.
Des marges de manœuvre existent et se doivent d’être exploitées. Dans cet exercice, le rôle des acteurs patronaux et syndicaux est primordial. C’est dans cette optique que le gouvernement wallon a invité les interlocuteurs sociaux à entreprendre la négociation d’un Pacte pour l’emploi et la formation. Mais ces pourparlers se déroulent dans un contexte socioéconomique wallon plutôt morose. Passage en revue de différents indicateurs.

Un déficit d’emplois persistant

Il est bien connu que la Wallonie éprouve des difficultés importantes à se relever suite au déclin des secteurs industriels traditionnels. La simple observation du taux d’emploi (qui mesure la part des personnes occupant un emploi par rapport à l’ensemble de la population comprise entre 20 et 64 ans) permet d’éclairer le chemin qui reste à parcourir pour la Région. Ce taux reste largement inférieur à celui observé pour la moyenne de l’Union européenne. Il tourne autour de 62 % en Wallonie contre 68 % pour l’Union 1. À l’intérieur des frontières nationales, la situation apparaît particulièrement contrastée. Malgré d’importantes restructurations subies par des entreprises emblématiques ces dernières années, la Flandre reste une des régions les plus prospères du continent. Les indicateurs économiques mettent en évidence le fait que les écarts ne se creusent plus entre les deux grandes régions du pays. Mais en matière d’emploi, les situations sont fondamentalement différentes. Le taux d’emploi en Flandre est ainsi près de 10 % plus élevé que celui observé en Wallonie.
Par ailleurs, on remarque en Wallonie, comme c’est le cas aussi dans les autres régions du pays, des différences significatives entre la situation des hommes et des femmes. Mais les écarts se réduisent puisqu’entre 2007 et 2013 par exemple, le taux d’emploi des hommes en Wallonie s’est contracté d’environ 3 %, alors que le mouvement inverse était constaté pour les femmes. 


Des choix statistiques

En matière d’emploi, l’indicateur qui a le plus grand écho médiatique et qui est aussi celui qui est le plus connu par le grand public est le taux de chômage. Comme pour la plupart des statistiques, plusieurs définitions ou types de comptage coexistent. La tentation est souvent forte pour une autorité politique de manipuler les chiffres ou de retenir ceux qui correspondent le mieux à ses attentes, soit, dans ce contexte, ceux qui tendent à minimiser l’ampleur du nombre de personnes privées de l’accès à l’emploi. Pour dépasser ces difficultés, et aussi permettre des comparaisons entre régions ou pays, le Bureau international du travail (BIT) propose une définition harmonisée. D’après celle-ci, sont considérées comme chômeurs les personnes qui recherchent activement un emploi, qui ne travaillent pas du tout et qui sont disponibles pour occuper un poste de travail. Comme toute convention, une telle définition a assurément des limites. Ainsi, une personne qui doit se contenter d’un horaire très partiel ne sera pas considérée comme au chômage. C’est aussi le cas pour une personne découragée par une longue et vaine recherche d’emploi et qui n’aura pas procédé à des démarches de recherche au cours des dernières semaines.
Selon cette définition, le taux de chômage en Wallonie s’établit aujourd’hui à 11,4 % à la fois pour les hommes et pour les femmes. Mais cette égalité dans les chiffres du chômage est trompeuse. Elle est due pour une part importante au fait que la proportion de femmes qui ne sont pas sur le marché du travail reste très différente 2. Et nous verrons plus loin qu’elles n’occupent pas non plus, au plan qualitatif, le même type d’emplois que leurs homologues masculins.

Tableau 1 : Taux de chômage par région (2013)
              Hommes Femmes Total
Wallonie    11,4 % 11,4 % 11,4 %
Bruxelles    21,2 % 17,0 % 19,3 %
Flandre         5,1 %  5,0 %   5,1 %
Source : Institut national de statistique, Enquête sur les forces de travail (2013).

Avec un chiffre à peine supérieur à 5 %, le taux de chômage apparaît particulièrement faible en Flandre, a fortiori en période de mauvaise conjoncture. La Wallonie est à plus du double. La situation est encore moins bonne à Bruxelles où le taux de chômage n’a cessé de croître ces dernières années pour frôler la barre des 20 %. Au-delà de la qualité des politiques d’emploi et de formation mises en place dans les différentes Régions, c’est aussi et particulièrement la structure démographique qui mérite d’être soulignée. En comparaison avec la Wallonie, Bruxelles se caractérise par une population beaucoup plus jeune. Le défi de la création de nouveaux postes de travail n’y est que plus grand...

Tableau 2 : Taux d’emploi par niveau de qualification (2013)
                                Bruxelles Flandre Wallonie Belgique
Faiblement qualifiés        38,1 %  52,0 %  42,6 %   46,8 %
Moyennement qualifiés   52,2 %  73,4 %  63,6 %   68,6 %
Hautement qualifiés        75,5 %   83,2 % 79,0 %   81,0 %


Source : Eurostat, Enquête sur les forces de travail (2013).
Une autre caractéristique du chômage wallon, c’est la proportion importante de chômeurs de longue durée. Au niveau de l’Union européenne, la part des chômeurs de plus d’un an dans le total du chômage est de 47,5 % en 2013. La moyenne nationale est en dessous de ce chiffre (46 %), mais la Wallonie est, elle, largement au-dessus avec un chiffre de 51,5 % pour l’année 2013.

Le diplôme, ce sésame

Sur le terrain des qualifications, il faut tordre le cou à certains canards. Réussir des études et obtenir un diplôme continuent à revêtir un rôle majeur dans l’accès à l’emploi. Les statistiques 3 confirment que ceux qui n’ont pas terminé leurs études secondaires 4 sont les personnes qui éprouvent le plus de difficultés à décrocher un poste de travail. Leur taux d’emploi est largement inférieur à 50 %. Ce sont les profils désignés comme hautement qualifiés (titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur) qui sont les mieux insérés sur le marché du travail, avec un taux d’emploi pratiquement à un niveau double de celui des faiblement qualifiés.
Il est davantage hasardeux de tirer des conclusions sur base des chiffres relatifs aux individus considérés comme moyennement qualifiés (porteurs d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur), tellement cette catégorie regroupe des profils variés 5. Par contre, il faut souligner que la Wallonie a un défi majeur à relever sur le terrain de la formation. Elle se caractérise en effet par un pourcentage extrêmement élevé de jeunes qui ne sont plus dans la sphère éducative et qui ont quitté l’école sans décrocher un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur.
C’est assurément un gros problème d’autant que c’est un phénomène qui s’accentue. 15 % des jeunes de 18 à 24 ans sont dans cette situation en Wallonie 6. Le phénomène concerne davantage les jeunes hommes (18 %) que les jeunes femmes (11,5 %). Pour les jeunes filles wallonnes, la situation évolue peu ces dernières années. Ce n’est pas le cas chez leurs homologues masculins pour qui le phénomène a tendance à s’accentuer.
Le chemin à parcourir pour éviter le décrochage scolaire prématuré en Wallonie est ardu si on compare les chiffres à ceux observés en Flandre. Le rapport varie en effet du simple au double : seuls 7,5 % des jeunes Flamands ont quitté l’école sans avoir décroché un diplôme de l’enseignement secondaire. La Wallonie est aussi au-dessus de la moyenne européenne située à 12 %. Notons par ailleurs que la problématique est encore plus importante à Bruxelles qu’en Wallonie, et cela tant pour les jeunes hommes que pour les jeunes femmes.

Valoriser l’alternance

Du côté francophone, plusieurs processus sont en cours pour diminuer les décrochages et éviter que les jeunes ne sortent du système éducatif sans qualification probante. C’est incontestablement un des enjeux majeurs du Pacte pour un enseignement d’excellence. Un des objectifs déclarés de ce Pacte est de « renforcer la qualité de l’accompagnement, des performances et de la cohérence des parcours de chaque élève avec une priorité pour ceux qui ont le plus de difficultés, selon leurs spécificités » 7.
Un autre chantier d’envergure est celui orienté vers la revalorisation de la formation en alternance en Wallonie et plus globalement à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’ambition est de profiler l’alternance comme filière d’excellence. En réalité, la situation est assez paradoxale : les résultats de l’alternance sont convaincants puisque l’immense majorité 8 des jeunes qui termine cette filière en Wallonie décroche un emploi dans les six mois qui suivent ou créent leur propre entreprise, mais son image est particulièrement dévalorisée en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce n’est pas le cas dans des régions proches et certains grands pays. Pensons à la Communauté germanophone de Belgique, mais aussi à l’Allemagne, la Suisse ou bien encore l’Autriche et la Suède. Alors que chez nous, l’alternance est le plus souvent une filière de relégation, c’est tout le contraire dans d’autres territoires où elle est valorisée et considérée comme la voie privilégiée pour l’apprentissage des métiers techniques.
Quantitativement, l’alternance attire très peu les jeunes en Wallonie. En Communauté germanophone par exemple, ils sont 12 % à opter pour cette filière. C’est plus du double que ce qui est observé en Wallonie (5,7 %). L’Allemagne est à 15 %. Et quelle ne fut pas la surprise des observateurs d’apprendre qu’en Suisse, c’est pratiquement deux jeunes sur trois qui sont dans un parcours d’alternance. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les territoires dans lesquels l’alternance est développée ne souffrent pas d’un taux de chômage des jeunes plus important. Si l’on regarde le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans, il est de l’ordre de 28,8 % en Wallonie. Pour le même groupe, les chiffres sont d’un peu plus de 10 % en Communauté germanophone et de 7,5 % en Allemagne.


Les jeunes comme priorité

Comparé à une région prospère comme la Flandre, le déficit d’emplois pour les jeunes apparaît clairement en Wallonie. Le taux d’emploi des 20-29 ans est inférieur de plus de 10 % à celui observé au nord du pays. Et le phénomène est encore plus conséquent dans la capitale.

Traditionnellement, les jeunes sont les principales victimes des périodes de mauvaise conjoncture économique. Leur situation s’est sensiblement détériorée à partir de l’éclatement de la crise financière en 2008. Malgré une amélioration de leur situation au cours des derniers trimestres, la Wallonie n’a donc pas échappé à la marée qui a frappé la quasi-totalité des économies européennes.
À l’autre extrémité de la pyramide des âges sur le marché du travail, il est intéressant d’observer la situation pour le groupe des 55 à 64 ans. Certes, le taux d’emploi pour cette catégorie est relativement bas en Wallonie. Mais une fois n’est pas coutume, la différence avec la Flandre est modérée. On peut également souligner une augmentation rapide du taux d’emploi pour les travailleurs âgés, puisque malgré la très mauvaise conjoncture économique, leur taux d’emploi est passé, de 2009 à 2013, de 32 à plus de 39 %. Les travailleurs de plus de 54 ans sont aussi un des quatre groupes cibles pointé par les interlocuteurs sociaux wallons dans le cadre de leur travail sur la réorganisation des aides à l’emploi.

Des emplois au rabais ?

Au-delà de la dimension quantitative, il est essentiel de se pencher également sur la qualité des emplois. Celle-ci est le plus souvent peu médiatisée et ce n’est sans doute pas un hasard à l’heure où, au plan européen, c’est le modèle allemand qui est vanté. Mais ce dernier est loin de faire l’unanimité : faut-il rappeler que si le taux de chômage y est réduit, de nombreux salariés ont des salaires insuffisants pour échapper à la pauvreté.

La qualité de l’emploi est multi-dimensionnelle 9 : la sécurité d’emploi, le niveau de salaire, les conditions de travail, les possibilités d’évolution, le sens trouvé dans le travail, etc.
Quelques constats peuvent être tirés à partir de la lecture du tableau concernant les contrats atypiques (voir tableau 3). La situation n’est pas singulière en Wallonie, puisque la Flandre, par exemple, présente des résultats fort proches. Ce qui frappe particulièrement, c’est la part très importante des femmes en Wallonie qui occupent un poste à temps partiel. Le rapport est d’un à cinq en comparaison avec les hommes. Certes, les femmes sont de plus en plus présentes sur le marché du travail, mais le chemin est encore long sur le terrain de l’égalité.
En Wallonie, les femmes sont aussi davantage concernées par l’emploi temporaire. Mais les écarts avec les hommes sont moins marqués que pour ce qui concerne la durée hebdomadaire du travail rémunéré. Signe d’un marché de l’emploi plus compliqué qu’au nord du pays, on ne sera pas surpris de lire que le travail temporaire est plus présent en Wallonie 10. Si l’on jette un regard sur l’accès à la formation, il apparaît, là aussi, que des progrès sont souhaitables en Wallonie. D’après les données de l’enquête Eurostat sur les forces de travail (2013), la participation à des activités de formation est très faible au sud du pays, tant en comparaison avec la Flandre qu’avec la moyenne de l’Union européenne.

Tableau 3 : Taux de travailleurs avec des contrats atypiques1 (2013)
                                                              Hommes Femmes Total
Wallonie
Temps partiel                                               9,2 %   45,7 %  26,6 %
Emploi temporaire                                        8,6 %   11,6 %  10,1 %
Travaillent habituellement le dimanche    9,5 %     9,7 %   9,6 %
Flandre
Temps partiel                                                9,3 %   46,9 %  27,5 %
Emploi temporaire                                         5,8 %    7,4 %    6,6 %
Travaillent habituellement le dimanche    8,7 %  10,3 %    9,4 %
UE-28
Temps partiel                                                 8,3 %  32,7 %   20,0 %
Emploi temporaire                                        13,2 %  14,2 %   13,7 %
Travaillent habituellement le dimanche    12,8 %  13,0 %  12,9 %

1. En pourcentage du total des travailleurs salariés de 15 à 64 ans. Source : Eurostat, Enquête sur les forces de travail (2013).

« Le partage de l’emploi disponible n’est pas à l’agenda des travaux. Certains ne pourront que le regretter. »

  
La patate chaude aux interlocuteurs sociaux ?

En vertu de la sixième réforme de l’État, de nouveaux pans majeurs des politiques de l’emploi et de la formation ont été transférés vers les Régions. L’accord institutionnel prévoit que les règles relevant du droit du travail et de la sécurité sociale ainsi que la politique salariale restent dans le giron fédéral. Sont donc transférés l’exercice du contrôle de la disponibilité des demandeurs d’emploi (avec un cadre normatif qui, lui, reste fixé au plan fédéral), les mesures axées sur les groupes cibles qui concernent principalement les jeunes, les travailleurs âgés, les demandeurs d’emploi de longue durée. Pour ce qui concerne les groupes cibles, deux outils sont transférés aux Régions : les réductions de cotisations sociales et l’activation des allocations de chômage. Les baisses structurelles de cotisations sociales restent dans le champ de compétence du gouvernement fédéral. Par contre, ont également été transférés aux Régions les services de proximité, principalement le dispositif des titres-services, mais aussi les Agences locales pour l’emploi. C’est le cas aussi pour différents outils relatifs à la formation : congé-éducation payé, bonus de démarrage et de stage dans le cadre de la filière de l’alternance... 11
Dans ce contexte, le gouvernement wallon a décidé de proposer aux interlocuteurs sociaux de conclure un Pacte pour l’emploi et la formation. Ce Pacte a pour objectif de tracer les engagements conjoints des acteurs de la concertation sociale et du gouvernement quant aux actions à entreprendre pour améliorer le fonctionnement du marché de l’emploi en Wallonie.
Différentes thématiques prioritaires ont été définies. La première est celle de la réorganisation des aides à l’emploi. Le constat de départ est que le paysage des aides est d’une complexité déraisonnable et qu’il est essentiel de le simplifier radicalement. La concentration au niveau régional des politiques déjà existantes (notamment les « Aides à la promotion de l’emploi » [APE]) avec les dispositifs transférés du fédéral, principalement les groupes cibles, sont une opportunité pour privilégier la clarté et l’efficience dans l’utilisation des moyens. Mais l’équation est compliquée car les paramètres budgétaires sont serrés. Le périmètre de travail est de l’ordre d’un milliard et demi d’euros sur un budget total de 13,3 milliards d’euros. Les interlocuteurs ont reçu le mandat de déposer sur la table du gouvernement des propositions concertées 12.
D’autres dossiers sont aussi au menu du Pacte pour l’emploi et la formation. Citons principalement la création de places de stages pour les apprenants de la formation en alternance, la création d’un contrat d’insertion pour les jeunes, le renforcement de l’orientation professionnelle tout au long de la vie, la réorganisation des incitants financiers à la formation continue des travailleurs. Relevons que le partage de l’emploi disponible n’est pas à l’agenda des travaux. Certains ne pourront que le regretter 13.
Le gouvernement wallon s’est-il débarrassé de la patate chaude en la confiant au Groupe des partenaires sociaux de Wallonie (GPSW) ? En tout cas, ceux-ci ne sont aucunement sur la touche. C’est un modèle diamétralement opposé à ce qui est observé au plan fédéral. La Wallonie a choisi de pleinement associer les interlocuteurs sociaux. Les travaux ont démarré et un calendrier a été déterminé devant permettre d’implémenter des réformes dès janvier 2017. La dynamique est enclenchée. Ce serait un signal majeur et de bon augure pour la poursuite du redéploiement de la Wallonie que cette dynamique puisse aboutir et permette d’enregistrer des résultats concrets. #

Thierry Dock Économiste



1. Cf. Eurostat, Enquête sur les forces de travail (chiffres de 2013).
2. Cette différence est liée à des raisons diverses telles que l’inégale répartition des tâches en ce qui concerne la garde des enfants ou des parents, par exemple.
3. Cf. Eurostat, Enquête sur les forces de travail (chiffres de 2013).
4. Ils sont alors référencés comme faiblement qualifiés.
5. Ainsi, un jeune qui termine une filière de l’enseignement secondaire dans la construction a des compétences qui facilitent directement son entrée sur le marché du travail. C’est beaucoup moins vrai pour une personne qui achève un parcours dans l’enseignement général.
6. Les données concernent l’année 2013 et sont issues de l’Institut national de statistique, sur base de l’enquête sur les forces de travail réalisée pour Eurostat.
7.  Voir : http://www.pactedexcellence.be/quels-sont-les-objectifs-du-pacte-d-excellence/
8. Le chiffre de 86 % a été cité en « Commission emploi » du Parlement wallon lors de la séance du 15 juillet 2015.
9. Dominique Méda et Patricia Vendramin, Réinventer le travail, Paris, PUF, 2013.
10. En ce qui concerne le travail du dimanche, il concerne près d’une personne sur dix en Wallonie. Cet indicateur ne présente pas de divergence sensible entre les hommes et les femmes.
11. D’autres matières font également partie du transfert de compétences : les programmes d’accompagnement visant à réinsérer les bénéficiaires du droit à l’intégration sociale (articles 60 et 61), la migration économique, l’économie sociale, etc.
12. C’est notamment l’objet de l’article de Bruno Antoine dans ce même numéro.
13. Sur ce sujet, voir notamment : Guillaume Duval, « L’indispensable réduction du temps de travail », dans Alternatives économiques, hors série n° 99, décembre 2013. 

credit photo : asapix

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