Pour faire face aux conséquences socio-économiques de la pandémie, les règles du traité budgétaire européen ont été suspendues. De nombreuses déclarations politiques ont mis en avant le soutien nécessaire à l’économie et à la population « quoiqu’il en coûte ». Les plans de relance mobilisant beaucoup de moyens sont en discussion à différents niveaux de pouvoir. Faut-il s’en féliciter ? Comment expliquer que l’on accepte de telles dépenses là où avant on invoquait les problèmes que représentait la hausse des taux d’endettement public ? Ne pose-t-elle plus de soucis ? Faut-il s’inquiéter des conséquences de l’endettement accru et de la création monétaire ? Pourquoi l’accord sur le financement européen de la relance va-t-il jusqu’à subsidier les États ? L’austérité ne va-t-elle pas être imposée une fois l’épidémie vaincue en dépit des défis de demain ? Explications.
Si la nouvelle n’a pas fait la une des journaux, ce 1er janvier marquait pourtant l’aboutissement d’un long combat de la société civile avec l’entrée en vigueur d’une nouvelle législation européenne sur l’approvisionnement responsable en minerais. Depuis cette date, les entreprises importatrices de minerais de l’Union européenne sont officiellement tenues de remplir leur devoir de diligence. Mais qu’est-ce que cela implique concrètement ? Et qu’est-ce que cela va changer véritablement en Europe et dans les zones de conflit ?
En Wallonie, un fournisseur d’énergie peut décider unilatéralement et sans contrôle judiciaire de limiter et de suspendre l’accès à l’énergie d’un ménage, pour simple raison de dette estimée de gaz ou d’électricité. Pourtant, disposer d’énergie en suffisance est indispensable pour rendre effectif le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine. Et sanctionner un droit doit passer par la justice. Mais les choses pourraient changer bientôt. Il était temps !
Alors que 18 % des natif·ves hautement éduqué·es sont surqualifié·es pour le poste qu’il·elles occupent, le taux grimpe à 38 % pour les immigré·es non-UE 1. Le manque de reconnaissance des diplômes étrangers rend difficile la recherche d’un emploi mais a bien d’autres conséquences humaines et sociétales. La crise actuelle peut-elle être une opportunité pour faciliter la procédure d’équivalence de diplôme des professionnel·les de la santé ? Un webinaire a été organisé par le réseau Risome 2, le MOC et la CSC pour faire le point sur les obstacles vécus mais aussi pour définir les priorités à venir.