Le 22 mai 2023, les organisations syndicales appelaient à manifester pour dénoncer les attaques sévères portées au droit de grève. En toile de fond de cette action, l’immixtion brutale de la Justice dans le conflit social chez Delhaize, mais aussi le récent projet de loi du ministre de la Justice Van Quickenborne (Open Vld), qui vise à assortir certaines condamnations d’une interdiction de manifester pouvant aller jusqu’à trois ans. Cette criminalisation de l’action collective relève d’une offensive politique et judiciaire de long terme contre la grève et les pratiques de protestation. Sans nier cet état de fait ni la légitimité des mobilisations syndicales en faveur du droit de grève, nous proposons un autre point de vue sur ce droit en affirmant que c’est aussi parce que la grève est un droit que sa pratique est disqualifiée socialement. L’ordre juridique (néo)libéral ne peut en effet intégrer la grève qu’à la condition de lui retirer toute capacité de transformation sociale. Dès lors, que reste-t-il de la grève ?
Le non-recours aux droits sociaux est un phénomène complexe qui touche particulièrement les femmes en situation de monoparentalité. Comme différents travaux ont pu le mettre en évidence, la monoparentalité féminine s’accompagne d’épreuves multiples . Dans le cadre d’une recherche que nous avons menée , nous avons rencontré douze femmes en situation de monoparentalité qui fréquentent l’association Vie Féminine.
L’écologie pirate que propose l’autrice et militante Fatima Ouassak mobilise les imaginaires et invite à la créativité pour qu’ensemble, nous construisions un projet écologiste capable de faire face aux politiques d’étouffement que mène le système en place : étouffement de tous les êtres vivants, humains et non-humains. Ensemble n’est pas un vain mot sous la plume de la politologue et militante féministe et antiraciste française Fatima Ouassak qui nous invite, tous et toutes, à « aller à l’abordage » afin que chaque individu puisse circuler librement !
De plus en plus souvent, des associations recourent à la justice dans un but de changement social et politique lorsque des carences sont identifiées en matière de respect des droits humains dans l’action d’entreprises ou de l’État. Quelle analyse pouvons-nous faire de ces mobilisations judiciaires en vue d’obtenir du changement social ? Quelle est l’histoire, l’évolution de cette forme de mobilisation ? Et que nous apprend-elle sur la démocratie ?